Saint-Denis, véritable cœur battant de La Réunion, suffoque sous le poids de ses embouteillages. Malgré les projets récents – téléphérique Papang, futur BHNS BAOBAB, aménagements cyclables – les déplacements restent un casse-tête pour les Dionysiennes et les Dionysiens.
Face à cette situation, La Voix Citoyenne, mouvement présidé par Giovanni Payet, propose une refonte globale de la mobilité, centrée sur les besoins réels des habitants, avec une ambition : replacer l’humain au cœur des politiques de déplacement.
Des infrastructures coûteuses, mais des bouchons persistants
Le téléphérique urbain Papang, inauguré en 2022, devait symboliser la modernité et fluidifier les trajets entre les hauts et les bas de Saint-Denis. S’il transporte désormais quelque 5 000 usagers quotidiens sur ses 2,68 kilomètres, son impact sur la circulation reste limité.
Même constat pour le Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) “BAOBAB”, en cours de déploiement entre Sainte-Suzanne et Saint-Denis sur 27 km : malgré des intentions louables, le trafic demeure saturé.
Chaque matin et chaque soir, le boulevard Sud, le centre-ville, la rue Monthyon et le Barachois se transforment en parkings à ciel ouvert, freinant l’économie et la qualité de vie. Le constat est sans appel : la capitale de La Réunion reste un goulet d’étranglement pour l’ensemble de l’île.
Une mobilité à hauteur d’humain
Pour La Voix Citoyenne, la solution ne réside pas uniquement dans la multiplication des infrastructures, mais dans une approche plus humaine et solidaire de la mobilité.
Le mouvement, candidat aux élections municipales de 2026, défend une vision fondée sur la dignité, la justice sociale et la qualité de vie.
Ses principales propositions incluent :
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La gratuité des transports en commun pour tous les Dionysien·nes dès août 2026.
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La création de cinq lignes express reliant les hauts et les bas de la ville, ainsi qu’un réseau Est-Ouest renforcé.
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Le plan “Libéranoo”, destiné à rénover les trottoirs, routes et pistes cyclables, et à sécuriser les déplacements intermodaux dans chaque grand quartier.
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Le déploiement du télétravail et du forfait mobilité durable pour les agents municipaux et de la CINOR.
Repenser les rythmes de vie, pas seulement les routes
« Les Dionysiennes et les Dionysiens n’attendent pas des promesses d’avenir, mais des solutions efficaces, concrètes et vécues pour aujourd’hui », souligne Giovanni Payet, qui insiste sur la nécessité d’une mobilisation collective autour de la mobilité du quotidien.
Une grande enquête publique, déjà forte de plus de 650 réponses citoyennes, alimente cette réflexion participative.
Pour le mouvement, la mobilité est bien plus qu’une affaire d’infrastructures : c’est un enjeu de pouvoir d’achat, d’environnement, de santé publique et de cohésion sociale.
Repenser la mobilité à Saint-Denis, c’est donc repenser la manière même de vivre ensemble dans la capitale réunionnaise.
