Terres de grands sportifs, la France d’Outre-Mer brille par l'acheminement de ses plus grands talents vers le plus haut niveau. Bien entendu, leur progression professionnelle se passe généralement en métropole pour des raisons d’infrastructures évidentes mais les plus grands sportifs de l’histoire française n’oublient jamais d’où ils viennent.
Prenez l’exemple de la Divine Marie-Josée Pérec, icône de la Guadeloupe et au-delà, qui a apporté à la France ses plus belles lettres de nobles mondiales et olympiques. Sur le tartan ou sur les terrains, ce sont des honneurs tout aussi grands dont rêvent les Ultramarins qui embrassent actuellement une carrière professionnelle dans le sport. Nous vous présentons ceux à suivre lors des prochains mois, prêts à faire la fierté de territoires uniques.
Le Néo-calédonien n’en finit plus de progresser. Impressionnant sur le sprint, le nageur a confirmé les bonnes dispositions des Jeux olympiques de Paris 2024 par une saison 2025 encore plus impressionnante. Titré sur le 50 et le 100 mètres papillon à Singapour en plus des médailles en relais qui ont confirmé le retour au premier plan de la natation française, Maxime Grousset a les moyens de viser encore plus grand.
En 2026, les championnats d’Europe marqueront l’un des grands objectifs du Français, d’autant plus avec une compétition prévue à Paris début août, dans le cadre de l’héritage des derniers JO.
Vous ne trouverez certainement pas un rugbyman plus “établi” que le natif de Nouméa actuellement. À seulement 25 ans, Moefana est un OVNI pour beaucoup et dans la tête de tous les spécialistes, l’un des meilleurs centres au monde. Surpuissant en attaque et impénétrable en défense, Moefana a toutes les cordes à son arc. Il fut l’un des grands artisans du succès du XV de France au tournoi des VI Nations il y a quelques mois, tout comme lors du titre européen de l’Union Bordeaux-Bègles.
Les passionnés de rugby n’y échapperont pas. D’une humilité remarquable et d’un comportement inébranlable, le centre sera à nouveau au cœur de l’affiche et certainement, dans les coups qui font la différence dans les plus grands matchs.
Né en métropole, le géant Rudy Gobert tient toutefois ses origines de la Martinique et de la Guadeloupe. Le pivot des Minnesota Timberwolves y retourne fréquemment mais à quelques semaines de la reprise de la NBA, nul doute que celui qui a déjà été élu quatre fois meilleur défenseur de l’année dans la meilleure ligue du monde n’a justement d’yeux que pour l’objectif majeur de tout joueur présent aux États-Unis. Dans une conférence ouest une fois très relevée, “Gobzilla” voudra capitaliser, avec Anthony Edwards et ses autres coéquipiers, sur des précédentes saisons globalement réussies. L’objectif ultime reste cependant le titre et il mettra en avant ses qualités de dissuasion défensive pour permettre à sa franchise d’aller le plus haut possible, d’abord en saison régulière, puis en playoffs.
Le nom de Grondin dit forcément quelque chose aux connaisseurs du cyclisme. Donavan, l’homonyme de Léa, est lui aussi un pur joyau venu de la Réunion et sa jeunesse reste encore à ce jour sa force, malgré toutes les choses démontrées au plus haut niveau, jusqu’à l’Olympe. Que dire alors, de Léa Grondin ? La Réunionnaise brûle les étapes et taillée pour la piste, celle qui développe des métriques de puissance absolument démentielle est déjà montée sur des podiums de championnats élite en France et à l’internationale. Pas encore majeure, Léa Grondin représente le futur de la piste française et si l’on s’en tient à sa précocité et à son évolution récente, les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles pourraient représenter un moment charnière dans sa carrière. Déjà.
Capitaine de l’AC Milan en 2025/26 et gardien numéro un de l’équipe de France, le futur du Guyannais promet de dépasser le simple intérêt des résultats de Serie A cette saison. Son nom est souvent mentionné pour un transfert auprès des plus grandes cylindrées européennes dans une shortlist où l’historique club rossoneri a du mal à figurer ces dernières saisons.
Il devrait néanmoins rester en Lombardie cette saison et profiter d’un statu quo pour conserver son rôle en équipe de France. La Coupe du monde en Amérique du Nord aura lieu l’été prochain et l’on se doute que celui qui était absent de l’effectif vice-champion du monde en 2022 pour cause de blessure voudra cette fois-ci être un artisan majeur des performances des Bleus, en quête d’une troisième étoile mondiale.
Le cap passé est énorme et promet pour la suite. La Martiniquaise, spécialiste des haies, se souviendra longtemps de son année 2025. Très à l’aise en salle, elle a signé la meilleure performance européenne de la saison sur 60 mètres haies et glané par la même occasion, un nouveau titre national. Légèrement dans l’ombre de Cyrena Samba-Mayela en plein air et sur 100 mètres haies, Bapté arrive en pleine force de l’âge et sa progression, permanente, promet un grand avenir proche.
Le natif de Fort-de-France et pur produit de la formation nantaise réalise un très grand début de saison avec son club de Kielce, en Pologne. Présent dans ce grand club de handball pour un deuxième exercice, Monar a parfaitement digéré son départ précoce du HBC Nantes. Le pivot est en grande progression et son appel en équipe de France de handball risque bel et bien de devenir une routine dans les mois à venir. Barré par une densité incroyable au poste, il peut, au-delà de la retraite de Luka Karabatic, prétendre à un rôle phare en Bleus grâce à une progression indécente, notamment défensivement. Sous les ordres de l’immense Talant Dujshebaev, Monar aura pour objectif un retour au Final Four de la Ligue des champions avec son club en mai prochain mais avant cela conserver le titre continental avec les Bleus acquis en 2024.
“Il y a de plus en plus d'athlètes qui arrivent à performer à un bon niveau à 40 ans.” Ce furent les mots de La Monf, quelques jours avant ses… 39 ans ! De quoi pousser le bonheur encore un peu plus loin. Toujours compétitif et auteur de coups qui ont fait sa réputation, le tennisman français fait durer le plaisir.
On imagine en ce sens que Monfils va continuer à fouler les plus beaux courts de la planète et notamment ceux de Roland-Garros, où il a déjà atteint les demi-finales au cours de son immense carrière.
Elle a tout pour elle et son parcours impressionnant et impeccable jusqu’au premier titre olympique français dans l’histoire du taekwondo n’en était qu’un exemple supplémentaire. Numéro un mondiale dans sa catégorie, “Lalita” est l’une des quelques françaises qui peut se targuer de dominer sa discipline de la tête et des épaules. Fin octobre, elle sera à Wuxi, en Chine, pour défendre le titre mondial acquis deux ans plus tôt. Althéa Laurin est l’une des plus grandes fiertés de la France sportive actuellement et à n’en pas douter, une formidable raison de mettre en avant ce sport martial.
Prenez l’exemple de la Divine Marie-Josée Pérec, icône de la Guadeloupe et au-delà, qui a apporté à la France ses plus belles lettres de nobles mondiales et olympiques. Sur le tartan ou sur les terrains, ce sont des honneurs tout aussi grands dont rêvent les Ultramarins qui embrassent actuellement une carrière professionnelle dans le sport. Nous vous présentons ceux à suivre lors des prochains mois, prêts à faire la fierté de territoires uniques.
Maxime Grousset
Le Néo-calédonien n’en finit plus de progresser. Impressionnant sur le sprint, le nageur a confirmé les bonnes dispositions des Jeux olympiques de Paris 2024 par une saison 2025 encore plus impressionnante. Titré sur le 50 et le 100 mètres papillon à Singapour en plus des médailles en relais qui ont confirmé le retour au premier plan de la natation française, Maxime Grousset a les moyens de viser encore plus grand.
En 2026, les championnats d’Europe marqueront l’un des grands objectifs du Français, d’autant plus avec une compétition prévue à Paris début août, dans le cadre de l’héritage des derniers JO.
Yoram Moefana
Vous ne trouverez certainement pas un rugbyman plus “établi” que le natif de Nouméa actuellement. À seulement 25 ans, Moefana est un OVNI pour beaucoup et dans la tête de tous les spécialistes, l’un des meilleurs centres au monde. Surpuissant en attaque et impénétrable en défense, Moefana a toutes les cordes à son arc. Il fut l’un des grands artisans du succès du XV de France au tournoi des VI Nations il y a quelques mois, tout comme lors du titre européen de l’Union Bordeaux-Bègles.
Les passionnés de rugby n’y échapperont pas. D’une humilité remarquable et d’un comportement inébranlable, le centre sera à nouveau au cœur de l’affiche et certainement, dans les coups qui font la différence dans les plus grands matchs.
Rudy Gobert
Né en métropole, le géant Rudy Gobert tient toutefois ses origines de la Martinique et de la Guadeloupe. Le pivot des Minnesota Timberwolves y retourne fréquemment mais à quelques semaines de la reprise de la NBA, nul doute que celui qui a déjà été élu quatre fois meilleur défenseur de l’année dans la meilleure ligue du monde n’a justement d’yeux que pour l’objectif majeur de tout joueur présent aux États-Unis. Dans une conférence ouest une fois très relevée, “Gobzilla” voudra capitaliser, avec Anthony Edwards et ses autres coéquipiers, sur des précédentes saisons globalement réussies. L’objectif ultime reste cependant le titre et il mettra en avant ses qualités de dissuasion défensive pour permettre à sa franchise d’aller le plus haut possible, d’abord en saison régulière, puis en playoffs.
Léa Grondin
Le nom de Grondin dit forcément quelque chose aux connaisseurs du cyclisme. Donavan, l’homonyme de Léa, est lui aussi un pur joyau venu de la Réunion et sa jeunesse reste encore à ce jour sa force, malgré toutes les choses démontrées au plus haut niveau, jusqu’à l’Olympe. Que dire alors, de Léa Grondin ? La Réunionnaise brûle les étapes et taillée pour la piste, celle qui développe des métriques de puissance absolument démentielle est déjà montée sur des podiums de championnats élite en France et à l’internationale. Pas encore majeure, Léa Grondin représente le futur de la piste française et si l’on s’en tient à sa précocité et à son évolution récente, les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles pourraient représenter un moment charnière dans sa carrière. Déjà.
Mike Maignan
Capitaine de l’AC Milan en 2025/26 et gardien numéro un de l’équipe de France, le futur du Guyannais promet de dépasser le simple intérêt des résultats de Serie A cette saison. Son nom est souvent mentionné pour un transfert auprès des plus grandes cylindrées européennes dans une shortlist où l’historique club rossoneri a du mal à figurer ces dernières saisons.
Il devrait néanmoins rester en Lombardie cette saison et profiter d’un statu quo pour conserver son rôle en équipe de France. La Coupe du monde en Amérique du Nord aura lieu l’été prochain et l’on se doute que celui qui était absent de l’effectif vice-champion du monde en 2022 pour cause de blessure voudra cette fois-ci être un artisan majeur des performances des Bleus, en quête d’une troisième étoile mondiale.
Laëticia Bapté
Le cap passé est énorme et promet pour la suite. La Martiniquaise, spécialiste des haies, se souviendra longtemps de son année 2025. Très à l’aise en salle, elle a signé la meilleure performance européenne de la saison sur 60 mètres haies et glané par la même occasion, un nouveau titre national. Légèrement dans l’ombre de Cyrena Samba-Mayela en plein air et sur 100 mètres haies, Bapté arrive en pleine force de l’âge et sa progression, permanente, promet un grand avenir proche.
Théo Monar
Le natif de Fort-de-France et pur produit de la formation nantaise réalise un très grand début de saison avec son club de Kielce, en Pologne. Présent dans ce grand club de handball pour un deuxième exercice, Monar a parfaitement digéré son départ précoce du HBC Nantes. Le pivot est en grande progression et son appel en équipe de France de handball risque bel et bien de devenir une routine dans les mois à venir. Barré par une densité incroyable au poste, il peut, au-delà de la retraite de Luka Karabatic, prétendre à un rôle phare en Bleus grâce à une progression indécente, notamment défensivement. Sous les ordres de l’immense Talant Dujshebaev, Monar aura pour objectif un retour au Final Four de la Ligue des champions avec son club en mai prochain mais avant cela conserver le titre continental avec les Bleus acquis en 2024.
Gaël Monfils
“Il y a de plus en plus d'athlètes qui arrivent à performer à un bon niveau à 40 ans.” Ce furent les mots de La Monf, quelques jours avant ses… 39 ans ! De quoi pousser le bonheur encore un peu plus loin. Toujours compétitif et auteur de coups qui ont fait sa réputation, le tennisman français fait durer le plaisir.
On imagine en ce sens que Monfils va continuer à fouler les plus beaux courts de la planète et notamment ceux de Roland-Garros, où il a déjà atteint les demi-finales au cours de son immense carrière.
Althéa Laurin
Elle a tout pour elle et son parcours impressionnant et impeccable jusqu’au premier titre olympique français dans l’histoire du taekwondo n’en était qu’un exemple supplémentaire. Numéro un mondiale dans sa catégorie, “Lalita” est l’une des quelques françaises qui peut se targuer de dominer sa discipline de la tête et des épaules. Fin octobre, elle sera à Wuxi, en Chine, pour défendre le titre mondial acquis deux ans plus tôt. Althéa Laurin est l’une des plus grandes fiertés de la France sportive actuellement et à n’en pas douter, une formidable raison de mettre en avant ce sport martial.














