Malgré des progrès ces dernières années, les femmes restent sous-représentées dans les carrières scientifiques, particulièrement aux postes à responsabilités. Selon le dernier rapport de l’UNESCO, elles ne représentent toujours que 29,7% de l’effectif total des chercheurs dans le monde.
La Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO, annonce aujourd'hui, pour la 19ème année consécutive, le palmarès du Prix Jeunes Talents France 2025 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Cette édition met à l'honneur 34 doctorantes et post-doctorantes dont les recherches prometteuses sont essentielles pour relever les défis scientifiques de demain et engagées à transmettre leur passion à la future génération de chercheuses.
Cette année, 6 chercheuses des départements Outre-Mer ont reçues, hier, le Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 2025 à l’Académie des Science, à Paris.
La Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO, annonce aujourd'hui, pour la 19ème année consécutive, le palmarès du Prix Jeunes Talents France 2025 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Cette édition met à l'honneur 34 doctorantes et post-doctorantes dont les recherches prometteuses sont essentielles pour relever les défis scientifiques de demain et engagées à transmettre leur passion à la future génération de chercheuses.
Cette année, 6 chercheuses des départements Outre-Mer ont reçues, hier, le Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 2025 à l’Académie des Science, à Paris.
Guadeloupe :
Yolène Duchaudé habite Petit-Canal et travaille au Laboratoire des Maladies Vectorielles (LMV), Institut Pasteur de Guadeloupe.
Dès l'enfance, cette lauréate passionnée par la science, a développé une connexion unique avec la nature à travers les plantes de son jardin familial. Son parcours, jalonné de défis, l’a menée à devenir major de promotion en master de Chimie des Ressources Naturelles. Ses travaux de recherches ont pour objectif d'étudier le potentiel de six plantes caribéennes provenant du « Jardin Créole » pour lutter contre le moustique Aedes aegypti, qui transmet la dengue, le Zika et le chikungunya. Ses recherches visent à mettre ses compétences au service de son territoire en valorisant les savoirs traditionnels par une approche scientifique moderne, notamment pour la santé publique. Forte d'un engagement profond dans la transmission du savoir, elle anime régulièrement des ateliers de sensibilisation.
Yolène Duchaudé habite Petit-Canal et travaille au Laboratoire des Maladies Vectorielles (LMV), Institut Pasteur de Guadeloupe.
Dès l'enfance, cette lauréate passionnée par la science, a développé une connexion unique avec la nature à travers les plantes de son jardin familial. Son parcours, jalonné de défis, l’a menée à devenir major de promotion en master de Chimie des Ressources Naturelles. Ses travaux de recherches ont pour objectif d'étudier le potentiel de six plantes caribéennes provenant du « Jardin Créole » pour lutter contre le moustique Aedes aegypti, qui transmet la dengue, le Zika et le chikungunya. Ses recherches visent à mettre ses compétences au service de son territoire en valorisant les savoirs traditionnels par une approche scientifique moderne, notamment pour la santé publique. Forte d'un engagement profond dans la transmission du savoir, elle anime régulièrement des ateliers de sensibilisation.
Ludivine Roumbo est originaire de Sainte-Rose et travaille au Laboratoire Cycle Cellulaire et Développement, Institut Jacques Monod à l’Université Paris Cité.
Elle a traversé les continents pour embrasser sa passion pour la science. De ses premières expériences en laboratoire à sa thèse sur la division cellulaire, elle se consacre à comprendre les mécanismes fondamentaux du vivant. Son parcours, jalonné par la persévérance, témoigne d'une soif de savoir et d'une volonté d'aider.
Elle étudie la biologie cellulaire : ses recherches visent à mieux comprendre comment les cellules organisent leur division dans le temps et l’espace au cours du développement embryonnaire, et tout au long de la vie pour maintenir le bon fonctionnement des organismes. Elle s'engage également activement à partager son expérience et à inspirer les jeunes, notamment via son ancien lycée et son bénévolat à la Protection civile.
Elle a traversé les continents pour embrasser sa passion pour la science. De ses premières expériences en laboratoire à sa thèse sur la division cellulaire, elle se consacre à comprendre les mécanismes fondamentaux du vivant. Son parcours, jalonné par la persévérance, témoigne d'une soif de savoir et d'une volonté d'aider.
Elle étudie la biologie cellulaire : ses recherches visent à mieux comprendre comment les cellules organisent leur division dans le temps et l’espace au cours du développement embryonnaire, et tout au long de la vie pour maintenir le bon fonctionnement des organismes. Elle s'engage également activement à partager son expérience et à inspirer les jeunes, notamment via son ancien lycée et son bénévolat à la Protection civile.
Réunion
Merlène Saunier est originaire de l’Ile de la Réunion, elle a très tôt développé une profonde sensibilité à la biodiversité insulaire, qu'elle protège aujourd'hui à travers la science. Sa détermination l'a menée à l'étude de la démographie et de la conservation des oiseaux marins, notamment à Europa.
Son parcours illustre un engagement constant pour la conservation et une volonté de partager ses découvertes avec le grand public. Elle intègre des enjeux urgents de conservation à une approche de recherche multidisciplinaire, faisant d'elle une chercheuse alliant rigueur scientifique et conviction profonde.
Merlène Saunier est originaire de l’Ile de la Réunion, elle a très tôt développé une profonde sensibilité à la biodiversité insulaire, qu'elle protège aujourd'hui à travers la science. Sa détermination l'a menée à l'étude de la démographie et de la conservation des oiseaux marins, notamment à Europa.
Son parcours illustre un engagement constant pour la conservation et une volonté de partager ses découvertes avec le grand public. Elle intègre des enjeux urgents de conservation à une approche de recherche multidisciplinaire, faisant d'elle une chercheuse alliant rigueur scientifique et conviction profonde.
Nouvelle-Calédonie
Noreen Wejieme est née et a grandi à Nouméa. C’est une doctorante passionnée par les écosystèmes océaniques tropicaux qui oriente ses recherches sur les poissons coralliens du Pacifique. Son travail vise à éclairer le compromis entre les bénéfices nutritionnels et les risques liés aux contaminants, essentiel pour les populations insulaires dépendant de la pêche locale. Engagée dans la médiation scientifique, elle rend la science accessible et utile à tous, partageant ses découvertes et contribuant activement à la préservation de l'environnement marin.
Noreen Wejieme est née et a grandi à Nouméa. C’est une doctorante passionnée par les écosystèmes océaniques tropicaux qui oriente ses recherches sur les poissons coralliens du Pacifique. Son travail vise à éclairer le compromis entre les bénéfices nutritionnels et les risques liés aux contaminants, essentiel pour les populations insulaires dépendant de la pêche locale. Engagée dans la médiation scientifique, elle rend la science accessible et utile à tous, partageant ses découvertes et contribuant activement à la préservation de l'environnement marin.
Naïna Mouras est née et a grandi à la Foa. Elle a développé très jeune un lien profond avec les milieux côtiers et la mer, près de laquelle elle a grandi. Son parcours l'a menée de La Rochelle à Nice, avant de la ramener en Nouvelle-Calédonie pour y approfondir ses recherches sur les mangroves. Ses travaux visent à comprendre et protéger ces écosystèmes essentiels pour la résilience marine. Engagée pour la science et la transmission des connaissances, elle a à cœur de concilier excellence scientifique et impact sociétal.
Léa Douchet est originaire de la Bretagne et travaille désormais à l’Université de Nouvelle Calédonie. Elle est passionnée par la modélisation mathématique appliquée à la biologie. Son parcours interdisciplinaire l'a menée à étudier les liens complexes entre santé et environnement, en mettant l’accent sur la prévention des épidémies. Ses recherches visent à créer des systèmes efficaces pour détecter et prévenir les épidémies.
"J'identifie les facteurs de risque environnementaux et climatiques, et les intègre dans des systèmes d'alerte précoce. Cela permet d'anticiper les épidémies et d'informer les communautés".
A long terme, son travail contribue à améliorer la résilience des populations et à réduire les maladies liées à l'environnement, notamment dans les régions vulnérables.
Le Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science est une reconnaissance majeure pour ces jeunes chercheuses à un moment clé de leur carrière.
Depuis 2007, la Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO, distingue chaque année de jeunes chercheuses. En 2025, 34 doctorantes et post-doctorantes, sélectionnées parmi près de 700 candidates par un jury de plus de 30 membres de l’Académie des sciences, sont récompensées pour leurs recherches prometteuses.
"J'identifie les facteurs de risque environnementaux et climatiques, et les intègre dans des systèmes d'alerte précoce. Cela permet d'anticiper les épidémies et d'informer les communautés".
A long terme, son travail contribue à améliorer la résilience des populations et à réduire les maladies liées à l'environnement, notamment dans les régions vulnérables.
Le Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science est une reconnaissance majeure pour ces jeunes chercheuses à un moment clé de leur carrière.
- Chaque lauréate reçoit une dotation (15 000 € pour les doctorantes, 20 000 € pour les post-doctorantes) pour soutenir ses travaux.
- Elles bénéficient également de formations en communication et en leadership, pour mieux affronter le « plafond de verre » et mieux valoriser leurs recherches scientifiques.
Depuis 2007, la Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO, distingue chaque année de jeunes chercheuses. En 2025, 34 doctorantes et post-doctorantes, sélectionnées parmi près de 700 candidates par un jury de plus de 30 membres de l’Académie des sciences, sont récompensées pour leurs recherches prometteuses.



















