Siège de France Télévisions
Dans un communiqué qu'on publie ci-dessous, la salariés de France Ô - Outre-Mer La 1ère demande au gouvernement de stopper sans délai le démantèlement de France Ô - Outre-Mer 1ère.
"Bientôt les Gilets Noirs ? (Couleur des sinistrés d'un audiovisuel public à l'agonie bientôt en deuil)
Alors que le pays est secoué par la crise des gilets jaunes qui font entendre les revendications d'une France des invisibles piétinés par un pouvoir arrogant, les salariés de France Ô - Outre-Mer 1ère alertent l'opinion sur le massacre social auquel se livre dans la plus silencieuse des violences la direction de France Télévisions (FTV) à l'endroit du service public audiovisuel de l'Outre-Mer.
Après la pseudo concertation menée par le gouvernement avant l'été, le mépris qu'il a affiché envers les parlementaires ultramarins, puis l'annonce brutale de la suppression de la chaîne France Ô en juillet dernier, vient l'heure de la liquidation scélérate de France Ô par la présidence de FTV.
Après la disparition du service courrier, la disparition des coursiers, les salariés du service de la programmation et de la communication de France Ô à Malakoff ont appris sans précaution qu'ils devront déménager prochainement à Issy Les Moulineaux et que… s'ils ne sont pas d'accord ils devront prendre la porte !!!
L'informatique semble aussi en partance. Des délocalisations qui confirment le projet de vendre de ce site non avoué par la présidence de FTV.
Une liquidation par anticipation qui s'accélère de façon d'autant plus étonnante que l'arrêt de la chaîne hertzienne est annoncé pour septembre 2020 et que les services concernés sont des services stratégiques de l'antenne de France Ô.
Pire encore est la violence dans la gestion des ressources humaines devenues inhumaines. Déjà, à France Ô, les arrêts maladies tombent en cascade, la médecine du travail est en alerte, le malaise est plus que profond.
Le gouvernement attend-il qu'un drame se produise pour réagir alors que notre société, comme le pays, est au bord de l'explosion sociale ?
Nous, salariés, tirons la sonnette d'alarme et disons Stop à cette agression.
Le pôle Outremer (France Ô - La 1ère) brûle et la fumée est volontairement étouffée.
C'est pourquoi nous demandons solennellement au gouvernement de stopper sans délai le démantèlement de France Ô - Outre-Mer 1ère qui est victime d'une véritable vente à la découpe avec des salariés qui sont traités comme des meubles. Un traitement indigne !
Poursuivre dans cette voie serait une honte pour la République, une véritable provocation, une incitation à la violence et une blessure supplémentaire pour les Outre-Mer et les ultramarins.
Au-delà de la simple disparition de la chaîne, c'est la production des Outre-Mer qui est attaquée, la mémoire collective de ces régions françaises qui va progressivement disparaître, les sociétés d'Outre-Mer que l'on est en train de gommer du paysage audiovisuel français.
Cet acte participe à la démolition en cours de la cohésion de la nation française. Les missions de la chaîne nationale et des antennes régionales sont pourtant bien inscrites dans la loi que le gouvernement souhaite modifier en faisant fi de l'opinion publique (Pétition Sauvons France Ô de 70000 signatures) et du vote des élus d'Outre-Mer avec une motion votée à l'unanimité contre la suppression de cette chaîne.
Les chaînes nationales n'absorberont pas les 8000 heures de programmes annuels fournis et le lien créé entre les régions d'Outre-mer de l'hexagone sera rompu. Soit Zéro visibilité ou très peu !
Quid de la mission de l'audiovisuel public vis-à-vis des populations d'Outre-Mer ? Qui traitera les cultures d'outre-mer ? Qui valorisera les artistes d'outre-mer ?
Les salariés de France Ô - Outre-Mer 1ère sont en colère et en souffrance."
"Bientôt les Gilets Noirs ? (Couleur des sinistrés d'un audiovisuel public à l'agonie bientôt en deuil)
Alors que le pays est secoué par la crise des gilets jaunes qui font entendre les revendications d'une France des invisibles piétinés par un pouvoir arrogant, les salariés de France Ô - Outre-Mer 1ère alertent l'opinion sur le massacre social auquel se livre dans la plus silencieuse des violences la direction de France Télévisions (FTV) à l'endroit du service public audiovisuel de l'Outre-Mer.
Après la pseudo concertation menée par le gouvernement avant l'été, le mépris qu'il a affiché envers les parlementaires ultramarins, puis l'annonce brutale de la suppression de la chaîne France Ô en juillet dernier, vient l'heure de la liquidation scélérate de France Ô par la présidence de FTV.
Après la disparition du service courrier, la disparition des coursiers, les salariés du service de la programmation et de la communication de France Ô à Malakoff ont appris sans précaution qu'ils devront déménager prochainement à Issy Les Moulineaux et que… s'ils ne sont pas d'accord ils devront prendre la porte !!!
L'informatique semble aussi en partance. Des délocalisations qui confirment le projet de vendre de ce site non avoué par la présidence de FTV.
Une liquidation par anticipation qui s'accélère de façon d'autant plus étonnante que l'arrêt de la chaîne hertzienne est annoncé pour septembre 2020 et que les services concernés sont des services stratégiques de l'antenne de France Ô.
Pire encore est la violence dans la gestion des ressources humaines devenues inhumaines. Déjà, à France Ô, les arrêts maladies tombent en cascade, la médecine du travail est en alerte, le malaise est plus que profond.
Le gouvernement attend-il qu'un drame se produise pour réagir alors que notre société, comme le pays, est au bord de l'explosion sociale ?
Nous, salariés, tirons la sonnette d'alarme et disons Stop à cette agression.
Le pôle Outremer (France Ô - La 1ère) brûle et la fumée est volontairement étouffée.
C'est pourquoi nous demandons solennellement au gouvernement de stopper sans délai le démantèlement de France Ô - Outre-Mer 1ère qui est victime d'une véritable vente à la découpe avec des salariés qui sont traités comme des meubles. Un traitement indigne !
Poursuivre dans cette voie serait une honte pour la République, une véritable provocation, une incitation à la violence et une blessure supplémentaire pour les Outre-Mer et les ultramarins.
Au-delà de la simple disparition de la chaîne, c'est la production des Outre-Mer qui est attaquée, la mémoire collective de ces régions françaises qui va progressivement disparaître, les sociétés d'Outre-Mer que l'on est en train de gommer du paysage audiovisuel français.
Cet acte participe à la démolition en cours de la cohésion de la nation française. Les missions de la chaîne nationale et des antennes régionales sont pourtant bien inscrites dans la loi que le gouvernement souhaite modifier en faisant fi de l'opinion publique (Pétition Sauvons France Ô de 70000 signatures) et du vote des élus d'Outre-Mer avec une motion votée à l'unanimité contre la suppression de cette chaîne.
Les chaînes nationales n'absorberont pas les 8000 heures de programmes annuels fournis et le lien créé entre les régions d'Outre-mer de l'hexagone sera rompu. Soit Zéro visibilité ou très peu !
Quid de la mission de l'audiovisuel public vis-à-vis des populations d'Outre-Mer ? Qui traitera les cultures d'outre-mer ? Qui valorisera les artistes d'outre-mer ?
Les salariés de France Ô - Outre-Mer 1ère sont en colère et en souffrance."
