Ce dimanche à 19h35 (Horaire Métropole), France Ô diffusera "La Drépanocytose, la douleur en héritage" un documentaire écrit et réalisé par Franck Salin.
Reconnue quatrième priorité de santé publique par l’ONU, la drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue à la surface du globe, touchant environ 500 millions de personnes, originaires pour la plupart d’Afrique, du sous-continent indien, de la Caraïbe et du Brésil.
C’est la maladie génétique la plus fréquente en France. Les départements d’Outre-mer (les Antilles et la Guyane) et l’Île-de-France, où sont concentrées les populations à risque, sont les plus touchés. Pourtant, la drépanocytose demeure très peu connue du grand public, et les moyens pour soigner les malades ou les guérir sont complexes à mettre en œuvre.
Dans ce documentaire, nous suivrons à Pointe-à-Pitre, Paris et Kinshasa des malades et leurs proches, leurs médecins et les chercheurs avec lesquels ces derniers collaborent étroitement. Prévention, dépistage, soin, recherche… Ils nous feront découvrir leur combat acharné contre cette maladie redoutable.
TEMOIGNAGES
La drépanocytose, c’est comme un enfant, il faut que je la gère au quotidien. Je dois toujours penser à la maladie. Chaque fois que je vais faire quelque chose, je dois anticiper les conséquences. Je dois faire attention à ne pas me fatiguer, ne pas me stresser, de me déshydrater, ne pas prendre froid, ne pas avoir chaud…
Reconnue quatrième priorité de santé publique par l’ONU, la drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue à la surface du globe, touchant environ 500 millions de personnes, originaires pour la plupart d’Afrique, du sous-continent indien, de la Caraïbe et du Brésil.
C’est la maladie génétique la plus fréquente en France. Les départements d’Outre-mer (les Antilles et la Guyane) et l’Île-de-France, où sont concentrées les populations à risque, sont les plus touchés. Pourtant, la drépanocytose demeure très peu connue du grand public, et les moyens pour soigner les malades ou les guérir sont complexes à mettre en œuvre.
Dans ce documentaire, nous suivrons à Pointe-à-Pitre, Paris et Kinshasa des malades et leurs proches, leurs médecins et les chercheurs avec lesquels ces derniers collaborent étroitement. Prévention, dépistage, soin, recherche… Ils nous feront découvrir leur combat acharné contre cette maladie redoutable.
TEMOIGNAGES
La drépanocytose, c’est comme un enfant, il faut que je la gère au quotidien. Je dois toujours penser à la maladie. Chaque fois que je vais faire quelque chose, je dois anticiper les conséquences. Je dois faire attention à ne pas me fatiguer, ne pas me stresser, de me déshydrater, ne pas prendre froid, ne pas avoir chaud…
Évelyne, 33 ans, drépanocytaire vivant en Guadeloupe.
Nous avons aujourd’hui peu de décès d’enfants drépanocytaires. Mais de plus en plus d’adultes dont il faut assurer le suivi.
Dr Maryse Etienne-Julan, directrice du CCD Guy-Mérault (Centre caribéen de référence de prise en charge de la drépanocytose) basé au CHU de Pointe-à-Pitre.
Pour les douleurs atroces, les enfants sont hospitalisés et ils continuent pour la plupart à souffrir. Quand on voit des Africains revenir de Paris, ils nous disent : "Ici, la douleur, vous ne l’arrêtez pas !". Le patient africain continue à souffrir davantage que celui de Paris ou de Guadeloupe.
Professeur Tshilolo, fondateur et directeur du centre hospitalier Monkolé à Kinshasa.
Le documentaire de 52 minutes est à retrouver à 19h35 sur France Ô mais aussi le 19 juin sur Martinique la 1ère et Guadeloupe la 1ère.
A noter que l'écrivain Franck Salin travaille déjà sur une version longue de ce film documentaire et cela devrait être prêt pour la fin de l'année 2018.
Nous avons aujourd’hui peu de décès d’enfants drépanocytaires. Mais de plus en plus d’adultes dont il faut assurer le suivi.
Dr Maryse Etienne-Julan, directrice du CCD Guy-Mérault (Centre caribéen de référence de prise en charge de la drépanocytose) basé au CHU de Pointe-à-Pitre.
Pour les douleurs atroces, les enfants sont hospitalisés et ils continuent pour la plupart à souffrir. Quand on voit des Africains revenir de Paris, ils nous disent : "Ici, la douleur, vous ne l’arrêtez pas !". Le patient africain continue à souffrir davantage que celui de Paris ou de Guadeloupe.
Professeur Tshilolo, fondateur et directeur du centre hospitalier Monkolé à Kinshasa.
Le documentaire de 52 minutes est à retrouver à 19h35 sur France Ô mais aussi le 19 juin sur Martinique la 1ère et Guadeloupe la 1ère.
A noter que l'écrivain Franck Salin travaille déjà sur une version longue de ce film documentaire et cela devrait être prêt pour la fin de l'année 2018.