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Le Dipavali et Trinité-Et-Tobago au programme de Passion Outremer, ce dimanche sur France Ô


Rédigé le Dimanche 26 Mai 2019 à 07:09 |



© GAD Productions
© GAD Productions
Passion Outremer, l’émission de découverte de France Ô présentée par l’écrivain Daniel Picouly, propose ce dimanche, deux rendez-vous cette semaine:

20h55 (Horaire Métropole) "Dipavali, La Réunion fête les lumières" de Sylvain Pierron

Emblème de la victoire de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal, le Dipavali consacre la culture tamoule de l’océan Indien en même temps qu'il cimente, à La Réunion, les liens d'une communauté au sein de la mosaïque socio-culturelle qui compose l'île.

Événement phare de la culture hindouiste, le Dipavali est un rendez-vous qui dépasse la simple communauté indienne et concerne l'ensemble des habitants de La Réunion.

Symbole de la victoire du bien sur le mal, la Fête de la Lumière entérine en effet la culture de l'océan Indien depuis plus de vingt-cinq ans, mais pas seulement.

Sur « l'île intense », c'est aussi l'occasion pour tous de fêter le renouveau, de se réconcilier avec la grande histoire, et d'incarner le « vivre ensemble » qui fait la particularité de la culture réunionnaise. Dans cet esprit, ce sont désormais plus de 30 000 personnes qui se pressent chaque année pour assister à cette manifestation d'envergure.

21h45: "Trinité-et-Tobago, la nation arc-en-ciel" de Gérard Maximin

D'abord colonisée par les Espagnols, les Français puis les Anglais, Trinité-et-Tobago possèdent une vie culturelle foisonnante, à l'image des nombreuses ethnies qui la composent. Extrêmement métissée, la société trinidadienne s'attribue volontiers le surnom de « Raimbow Nation ».

Jadis occupées par les indiens Arawak et Caraïbes, Trinidad and Tobago furent colonisées par les Espagnols,  les Hollandais, les Français et les Anglais. Aujourd'hui, la population est formée de deux ethnies principales : les  « West-Indians », les descendants des esclaves africains qui représentent 37 %  de la population, et les  « Est-Indians » originaires de l'Inde qui immigrèrent en masse aux Antilles après l'abolition de l'esclavage pour remplacer la main-d'œuvre africaine.

C’est le groupe communautaire le plus important de l'île. Ils représentent à eux seuls 40 %  de la population. Une culture « chutney » qui emprunte aussi volontiers au colon britannique alors que les Créoles sont historiquement reliés à la présence française. Ici, tout ou presque possède son équivalent en version « chutney » — une dualité qui s’exprime notamment dans l’architecture,  le look, la gastronomie, la langue, le sport et la musique. 

Les temples indiens  voisinent avec les églises,  le cricket avec le foot,  les bake & shark avec le curry, la calypso avec la « soca chutney », la Fête du crabe avec la Fête des couleurs. Au côté des Amérindiens et des Latinos, des descendants européens,  chinois  et sémites,  les métis afro-indiens que l'on appelle les « douglas » viennent enrichir l'incroyable palette de couleurs que propose Trinidad.

Autant de cultures qui fusionnent au cœur d’un même carnaval, véritable ciment intercommunautaire. Celui-ci efface les tensions raciales et célèbre autour de sa préparation l'unicité d’une identité trinidadienne.

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Ludovic Belzamine
Rédacteur en chef de Megazap.fr depuis 15 ans. En savoir plus sur cet auteur






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