En plus d’être une destination paradisiaque, la Guadeloupe s’affirme comme une destination montante pour le eSport © Unknown / CC0
La Guadeloupe a créé l’exploit en devenant vice-championne du premier tournoi eCopa Coca-Cola sur FIFA 18, dont la finale a eu lieu le 8 mai dernier à Paris, avec le soutien de la Fédération Française de Football.
Les joueurs pro Bryan Virapa (connu en ligne sous le pseudo Vbryan) et Lucas Pastor (sous le pseudo Corleone), ont d’abord obtenu leur qualification sur les 4 places réservées pour l’ensemble de l’Outre-Mer, pour atteindre la finale à Paris, dans un évènement retransmis en direct par la chaîne BeIn.
Lucas Corleone s’est incliné en quarts de finale face à Corentin Thuillier (Maestro), celui qui allait ensuite devenir champion du tournoi. Bryan Virapa a lui fait un magnifique parcours en éliminant des joueurs de renom comme Lucas Cuillerier (connu comme « DaXe » et membre de l’équipe PSG eSport) en quarts de finale, et Marvyn Robert (Aero) en demi-finale, avant de perdre 3-1 en finale face à Maestro.
Les Guadeloupéens ont joué parmi les 24 meilleurs joueurs de France, un pays considéré comme un des plus compétitifs a niveau mondial en termes d’eSport.
Samuel Jourson, président de la fédération d’eSport guadeloupéenne Giga’Games, s’est montré particulièrement fier de la participation des joueurs de l’île des Caraïbes, qui a réussi à se placer comme un des plus forts représentants de la région dans certains jeux comme FIFA.
Cette performance est d’autant plus admirable, car les joueurs des pays d’Outre-Mer doivent faire face à des problèmes qui n’affectent pas les joueurs de France métropolitaine. Notamment, il s’agit de contraintes en terme de débit internet mais aussi des zones horaires.
Les dispositions de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) ne permettent aux joueurs de territoires français de jouer qu’avec d'autres joueurs de l’hexagone ou de territoires d’Outre-Mer ce qui impactent non seulement les joueurs d’eSport, mais aussi ceux d’autres modalités, comme le poker en ligne. Pour participer dans les grands tournois en ligne, comme le SCOOP par exemple, les décalages horaires peuvent aller de 6 heures pour la Guadeloupe et 12 heures pour Tahiti, il peut bien vite devenir difficile de concilier le jeu en ligne et vie professionnelle.
Les joueurs pro Bryan Virapa (connu en ligne sous le pseudo Vbryan) et Lucas Pastor (sous le pseudo Corleone), ont d’abord obtenu leur qualification sur les 4 places réservées pour l’ensemble de l’Outre-Mer, pour atteindre la finale à Paris, dans un évènement retransmis en direct par la chaîne BeIn.
Lucas Corleone s’est incliné en quarts de finale face à Corentin Thuillier (Maestro), celui qui allait ensuite devenir champion du tournoi. Bryan Virapa a lui fait un magnifique parcours en éliminant des joueurs de renom comme Lucas Cuillerier (connu comme « DaXe » et membre de l’équipe PSG eSport) en quarts de finale, et Marvyn Robert (Aero) en demi-finale, avant de perdre 3-1 en finale face à Maestro.
Les Guadeloupéens ont joué parmi les 24 meilleurs joueurs de France, un pays considéré comme un des plus compétitifs a niveau mondial en termes d’eSport.
Samuel Jourson, président de la fédération d’eSport guadeloupéenne Giga’Games, s’est montré particulièrement fier de la participation des joueurs de l’île des Caraïbes, qui a réussi à se placer comme un des plus forts représentants de la région dans certains jeux comme FIFA.
Cette performance est d’autant plus admirable, car les joueurs des pays d’Outre-Mer doivent faire face à des problèmes qui n’affectent pas les joueurs de France métropolitaine. Notamment, il s’agit de contraintes en terme de débit internet mais aussi des zones horaires.
Les dispositions de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) ne permettent aux joueurs de territoires français de jouer qu’avec d'autres joueurs de l’hexagone ou de territoires d’Outre-Mer ce qui impactent non seulement les joueurs d’eSport, mais aussi ceux d’autres modalités, comme le poker en ligne. Pour participer dans les grands tournois en ligne, comme le SCOOP par exemple, les décalages horaires peuvent aller de 6 heures pour la Guadeloupe et 12 heures pour Tahiti, il peut bien vite devenir difficile de concilier le jeu en ligne et vie professionnelle.
Les compétitions eSport ne cessent de conquérir de nouveaux fans autour de la planète © Gabriel Gagne / CCA S-A 4.0
L’eSport, ou sport électronique est le nom utilise pour designer des compétitions de jeux vidéo en réseau local ou sur internet. Cette modalité ne cesse de s’accroître et de rassembler de nouveaux joueurs et fans autour de la planète et, bien sûr, dans les territoires d’Outre-Mer.
La compagnie de recherche en marketing Newzoo estime que les recettes du secteur devraient atteindre 905 millions de dollars en 2018, une augmentation de 38% par rapport à l’année 2017, et franchir le seuil du milliard de dollars en 2019. Les joueurs professionnels d’eSport, qui jouent notamment à des jeux comme CS:GO, League of Legends, Dotaou Fifa, peuvent atteindre des gains arrivant a plusieurs millions de dollars en une année.
L’allemand Kuro Takhasomi, connu sous le pseudonyme de KuroKy est devenu le plus grand gagnant de l’histoire de l’e-sport en dépassant les 3 millions de dollars dans sa carrière après la victoire de son équipe Team Liquid au tournoi The International 7, fin 2017.
La compagnie de recherche en marketing Newzoo estime que les recettes du secteur devraient atteindre 905 millions de dollars en 2018, une augmentation de 38% par rapport à l’année 2017, et franchir le seuil du milliard de dollars en 2019. Les joueurs professionnels d’eSport, qui jouent notamment à des jeux comme CS:GO, League of Legends, Dotaou Fifa, peuvent atteindre des gains arrivant a plusieurs millions de dollars en une année.
L’allemand Kuro Takhasomi, connu sous le pseudonyme de KuroKy est devenu le plus grand gagnant de l’histoire de l’e-sport en dépassant les 3 millions de dollars dans sa carrière après la victoire de son équipe Team Liquid au tournoi The International 7, fin 2017.