
Inspiré par les vieilles charrues ou le burning man, il vise à promouvoir le Rock et les Arts indépendants locaux. La richesse principale Calédonienne étant la diversité culturelle, la programmation s'est étoffée progressivement avec des styles musicaux très variés du reggae au metal en passant par le punk et le folk, mais aussi grâce à des comédiens, des plasticiens. Le festival Blackwoodstock est ainsi unique en son genre dans le Pacifique et en Mélanésie.
Grâce aux efforts consentis par ses habitants et une politique courageuse du Gouvernement local, La Nouvelle-Calédonie est une exception au plan national comme au plan mondial avec seulement 27 cas positifs, tous revenant de voyage et strictement confinés à leur arrivée en quatorzaine, 0 décès, et surtout 0 cas autochtone. Cet exploit place la Nouvelle-Calédonie en matière de gestion de la crise sanitaire devant des pays de la zone pourtant performants comme la Nouvelle-Zélande, Hawaï ou l'Australie.
En conséquence, les calédoniens ne sont soumis à aucune restriction sanitaire localement, le port du masque n'est même pas recommandé, la vie sociale et culturelle y est parfaitement normale. Et les rassemblements festifs sont autorisés sans difficulté ou consigne particulière.
A ces groupes s'ajouteront 3 associations électro de styles différents, un spectacle de cirque, des ateliers, des espaces débats, des fanfares ou tambours japonais, et des happenings dont seul le Blackwoodstock a le secret. Le tout pour finir avec la mise à feu de l'effigie de l'association, une vache en bambou en clôture du festival.
Avec 36 h non-stop de programmation artistique, sur un site patrimonial calédonien (ancien bagne), entre lagon et montagnes, le festival offrira le temps d'un week-end un village éphémère, le plus grand camping de Nouvelle-Calédonie, au sein d'une des plus petites commune du territoire (Moindou).