Ce soir, France 3 et le portail numérique La 1ère s'intéresseront à "l'oiseau qui chante à l'oreille des hommes" dans un documentaire inédit réalisé par Alexis Barbier-Bouvet et écrit par ce dernier et Delphine Cohen.
D'une durée de 52 minutes, ce documentaire inédit nous plonge dans l'univers, en Guyane et dans le bassin amazonien, des concours de chant d’oiseaux, et plus précisément des concours de chant de picolette. La picolette, ou pikolèt en créole, est un petit passereau d'Amérique du Sud réputé pour son chant.
Au Brésil, le chant de picolette est élevé au rang de sport national, tandis qu'en Guyane la passion de la picolette s'invite dans les rues, où il est courant de voir des hommes, souvent jeunes, une cage sous le bras, promener leur oiseau.
Passion exclusivement masculine, les picolettes font l'objet de soins de tous les instants par leurs maîtres, qui n'hésitent pas à investir du temps et de l'argent pour préparer et entraîner ces oiseaux de 10 à 15 grammes à des concours de chant richement dotés.
L'oiseau qui chante à l'oreille des hommes suit le parcours d'un jeune éleveur de picolettes, Djef Luxin, surnommé Az, qui nous plonge au cœur d’une pratique culturelle et sociale profondément ancrée dans l’identité guyanaise.
À Cayenne, Djef Luxin, surnommé Az, est un éleveur de picolettes dont la passion exigeante le conduit régulièrement à participer, dans toute la région amazonienne, à des compétitions de chant d'oiseaux. Pour Az, la préparation commence d'abord par une sélection génétique rigoureuse où l'accouplement est, à l'instar de celui des chevaux de course, le fruit de recherches sur les antécédents de plusieurs générations de picolettes.
Le film commence à la reprise de la saison des concours. Pour Az, l'entraînement s'intensifie. Son « poulain » de l'année, le tout jeune Prodige, âgé de 9 mois, va faire ses premiers essais lors d'une compétition à Saint-Laurent-du-Maroni. Dès lors, l'oiseau sera soumis à une alimentation de champion, à des exercices de chant et à une adaptation aux atmosphères et aux bruits des concours.
Az préfère les concours de chant libre où chaque candidat a cinq minutes pour chanter. Les oiseaux doivent trouver des mélodies originales et les tenir le plus longtemps possible. Chaque territoire a ses mélodies de picolette et Az est à la recherche du chant des marais de Kaw, au cœur de la forêt guyanaise. Il existe d'autres formules de concours, notamment la « cage collée », où deux oiseaux, côte à côte, s'affrontent par le chant.
À travers cette aventure humaine, partez à la rencontre d’une nouvelle génération guyanaise qui reprend les coutumes anciennes pour les moderniser. Afin de protéger l'environnement, plus question de prélever l’animal dans la nature. Dorénavant, on les élève pour construire des lignées de champions ! Des champions à plume qui sont les plus grands chanteurs du règne animal.
Le documentaire sera à voir le 28 novembre à 18h00 sur La1ere.fr , l'offre numérique Outre-mer de France Télévisions, et sur France 3 à 00h00 dans la case outremer.ledoc. (Horaire Métropole, ndlr).
D'une durée de 52 minutes, ce documentaire inédit nous plonge dans l'univers, en Guyane et dans le bassin amazonien, des concours de chant d’oiseaux, et plus précisément des concours de chant de picolette. La picolette, ou pikolèt en créole, est un petit passereau d'Amérique du Sud réputé pour son chant.
Au Brésil, le chant de picolette est élevé au rang de sport national, tandis qu'en Guyane la passion de la picolette s'invite dans les rues, où il est courant de voir des hommes, souvent jeunes, une cage sous le bras, promener leur oiseau.
Passion exclusivement masculine, les picolettes font l'objet de soins de tous les instants par leurs maîtres, qui n'hésitent pas à investir du temps et de l'argent pour préparer et entraîner ces oiseaux de 10 à 15 grammes à des concours de chant richement dotés.
L'oiseau qui chante à l'oreille des hommes suit le parcours d'un jeune éleveur de picolettes, Djef Luxin, surnommé Az, qui nous plonge au cœur d’une pratique culturelle et sociale profondément ancrée dans l’identité guyanaise.
À Cayenne, Djef Luxin, surnommé Az, est un éleveur de picolettes dont la passion exigeante le conduit régulièrement à participer, dans toute la région amazonienne, à des compétitions de chant d'oiseaux. Pour Az, la préparation commence d'abord par une sélection génétique rigoureuse où l'accouplement est, à l'instar de celui des chevaux de course, le fruit de recherches sur les antécédents de plusieurs générations de picolettes.
Le film commence à la reprise de la saison des concours. Pour Az, l'entraînement s'intensifie. Son « poulain » de l'année, le tout jeune Prodige, âgé de 9 mois, va faire ses premiers essais lors d'une compétition à Saint-Laurent-du-Maroni. Dès lors, l'oiseau sera soumis à une alimentation de champion, à des exercices de chant et à une adaptation aux atmosphères et aux bruits des concours.
Az préfère les concours de chant libre où chaque candidat a cinq minutes pour chanter. Les oiseaux doivent trouver des mélodies originales et les tenir le plus longtemps possible. Chaque territoire a ses mélodies de picolette et Az est à la recherche du chant des marais de Kaw, au cœur de la forêt guyanaise. Il existe d'autres formules de concours, notamment la « cage collée », où deux oiseaux, côte à côte, s'affrontent par le chant.
À travers cette aventure humaine, partez à la rencontre d’une nouvelle génération guyanaise qui reprend les coutumes anciennes pour les moderniser. Afin de protéger l'environnement, plus question de prélever l’animal dans la nature. Dorénavant, on les élève pour construire des lignées de champions ! Des champions à plume qui sont les plus grands chanteurs du règne animal.
Le documentaire sera à voir le 28 novembre à 18h00 sur La1ere.fr , l'offre numérique Outre-mer de France Télévisions, et sur France 3 à 00h00 dans la case outremer.ledoc. (Horaire Métropole, ndlr).