Plus de 150 directeurs administratifs et financiers, conseillers, chefs d’entreprise et experts- comptables ont participé, ce jeudi 9 octobre 2025, à la 11e édition du Congrès des DAF, organisée par le cabinet de conseil et d’expertise comptable HDM Réunion-Mayotte, à La Réunion. Fidèle à sa vocation de plateforme d’échanges et d’anticipation, l’événement a exploré cette année un thème majeur : « La révolution de la fonction financière ».
Créé il y a cinquante ans, le cabinet HDM Réunion-Mayotte accompagne depuis 1975 les grandes transformations économiques et structurelles du territoire réunionnais. En initiant le Congrès des DAF il y a plus d’une décennie, HDM a souhaité offrir à la communauté des métiers du chiffre un lieu de réflexion autour des enjeux économiques, technologiques et humains qui redéfinissent la fonction financière.
La 11e édition a mis en lumière la transition accélérée du métier : automatisation, intelligence artificielle, cybersécurité, et mutation du rôle du DAF vers un véritable pilotage stratégique.
« La fonction financière vit une révolution : du traitement des données, nous passons à l’analyse, du contrôle à la décision. Le DAF et l’expert-comptable deviennent les copilotes de la stratégie d’entreprise », a souligné Laetitia Chane Yan Nam, associée d’HDM.
Tout d’abord, une conférence de deux maîtres de conférences de l’Université de La Réunion a permis de replacer cette transformation financière dans le contexte économique local. Le pôle des services à La Réunion, robuste et ancré dans le territoire, génère 76% de la valeur ajoutée et représente 88% de la consommation locale. À l’inverse, le pôle industriel, encore fragile, ne produit que 9% de la valeur ajoutée, tandis que 71% des biens manufacturés sont importés.
Les services marchands – transports, télécommunicaXons, services aux entreprises et services financiers – demeurent les moteurs clés de l’économie réunionnaise. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de piloter intelligemment l’articulation entre production locale et importations, dans une logique d’autonomie économique renforcée.
«C’est illusoire de vouloir s’ériger totalement contre les importations», ont insisté les deux universitaires.
Forcément, le sujet de l’intelligence artificielle a dominé les débats, mais les échanges ont également porté sur des thématiques émergentes : dark web, “chat control”, cybersécurité et cyber-assurance. Les chiffres partagés ont rappelé l’urgence d’une vigilance renforcée :
Créé il y a cinquante ans, le cabinet HDM Réunion-Mayotte accompagne depuis 1975 les grandes transformations économiques et structurelles du territoire réunionnais. En initiant le Congrès des DAF il y a plus d’une décennie, HDM a souhaité offrir à la communauté des métiers du chiffre un lieu de réflexion autour des enjeux économiques, technologiques et humains qui redéfinissent la fonction financière.
La 11e édition a mis en lumière la transition accélérée du métier : automatisation, intelligence artificielle, cybersécurité, et mutation du rôle du DAF vers un véritable pilotage stratégique.
« La fonction financière vit une révolution : du traitement des données, nous passons à l’analyse, du contrôle à la décision. Le DAF et l’expert-comptable deviennent les copilotes de la stratégie d’entreprise », a souligné Laetitia Chane Yan Nam, associée d’HDM.
Tout d’abord, une conférence de deux maîtres de conférences de l’Université de La Réunion a permis de replacer cette transformation financière dans le contexte économique local. Le pôle des services à La Réunion, robuste et ancré dans le territoire, génère 76% de la valeur ajoutée et représente 88% de la consommation locale. À l’inverse, le pôle industriel, encore fragile, ne produit que 9% de la valeur ajoutée, tandis que 71% des biens manufacturés sont importés.
Les services marchands – transports, télécommunicaXons, services aux entreprises et services financiers – demeurent les moteurs clés de l’économie réunionnaise. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de piloter intelligemment l’articulation entre production locale et importations, dans une logique d’autonomie économique renforcée.
«C’est illusoire de vouloir s’ériger totalement contre les importations», ont insisté les deux universitaires.
Forcément, le sujet de l’intelligence artificielle a dominé les débats, mais les échanges ont également porté sur des thématiques émergentes : dark web, “chat control”, cybersécurité et cyber-assurance. Les chiffres partagés ont rappelé l’urgence d’une vigilance renforcée :
- +56 % d’incidents de cybersécurité en 2024,
- 4 attaques par jour, soit une toutes les 6 h 26 min,
- 277 jours : le temps moyen de détection d’une attaque pour une entreprise non équipée d’un SOC (Security Operation Center).
La table ronde sur la régulation numérique a suscité de vifs échanges autour du projet européen de Client Side Scanning (CSS). Initialement pensé pour lutter contre la pédopornographie en ligne, ce dispositif suscite des inquiétudes quant au respect de la vie privée et au secret professionnel. Les intervenants ont plaidé pour une IA éthique, inclusive et au service du bien humain, soulignant la nécessité d’un équilibre entre sécurité, liberté et confiance.
Autre sujet d’actualité majeur : la facturation électronique, qui devient obligatoire dès 2026. Les intervenants ont insisté sur l’urgence d’une mise en conformité rapide : « Pour le prochain Congrès des DAF, vous serez tous équipés ! », a plaisanté l’animateur d’un atelier particulièrement suivi, illustrant le vif intérêt du public. Cette réforme, perçue comme une contrainte par certains, est surtout une opportunité de moderniser les pratiques comptables et de renforcer la transparence financière. En réunissant l’ensemble des acteurs économiques et financiers du territoire, le Congrès des DAF s’impose comme un lieu privilégié d’analyse et d’anticipation des mutations économiques, comptables et réglementaires. « Cet événement pousse à la réflexion, à la remise en question et à l’innovation, afin que la profession reste actrice de sa transformation et non spectatrice », conclut Fabrice Lucas, associé d’HDM.
Bien entendu, le financement des entreprises n’a pas été en reste avec les interventions notamment de la BNP Paribas qui a présenté son nouveau service d’accompagnement en matière de fusion acquisition. La BPI a quant à elle exposé ses domaines d’accompagnement des entreprises, à chaque étapes de leur développement. Enfin, Albius Financement est intervenu sur l’alternative désormais proposée par rapport à la dette privée sécurisée. Un moment riche et intense en informations !
