Ce soir, le Portail Outre-Mer La 1ère et France 3 proposeront un documentaire inédit avec Erik Orsenna consacré à l'homme et aux moustiques. « Petits, ils mangent de tout, ils habitent partout, se reproduisent frénétiquement et ont un sens social très développé. Si les moustiques prouvent leur propension à survivre, cette réussite s’accompagne de graves dommages collatéraux. »
Dans ce documentaire réalisé par Hervé Corbière, l'académicien Erik Orsenna interroge l'histoire de l’homme et du moustique, celle d’une guerre très ancienne où l’un et l’autre se pourchassent et se combattent jusqu’à la mort.
Depuis leur apparition, il y a 245 millions d’années, les moustiques ont colonisé tous les milieux, de l’équateur aux cercles polaires. 3 500 espèces ont été recensées à la surface de la planète, mais seule une poignée de moustiques et tout particulièrement les femelles… sont porteuses d’agents pathogènes. Dengue, zika, chikungunya, fièvres hémorragiques, paludisme-malaria sont les principales maladies transmises par les moustiques…
Avec plus de 750 000 décès par an, le moustique est l’animal le plus dangereux pour l’homme. Présent sur tous les continents (hormis l’Antarctique), il ne connaît aucune frontière, se répand dans toutes les zones climatiques, avec un facteur élevé de mutabilité qui le rend rapidement résistant aux insecticides qui le menacent. Si le moustique prouve, millions d’années après millions d’années, sa propension à survivre, cette impressionnante réussite s’accompagne de graves dommages collatéraux pour les humains, à tel point que se pose la question de son éradication qui pourrait faire plus de mal que de bien à la planète.
Dans son ouvrage Géopolitique du moustique, petit précis de mondialisation IV, publié en 2017 avec Isabelle de Saint Aubin, médecin angiologue, Erik Orsenna relate avec humour et précision une géopolitique du moustique dans la mondialisation. L'écrivain revient sur l'effroi causé par toutes les maladies provoquées par ce minuscule insecte, l'humilité dont doit faire preuve l'homme dans sa recherche de résultat. Lorsqu'il parle de son livre, l'académicien explique d'où lui vient son intérêt pour cet insecte : « A l'Académie française, j'occupe le fauteuil de Pasteur. Donc je m'intéresse de plus en plus aux questions de santé, et notamment la santé mondiale. Or, le moustique ne connaît pas de frontières, il est donc devenu mon personnage clé », raconte-t-il.
Les moustiques deviendront-ils « les saigneurs de demain », comme le pense Frédéric Darriet, entomologiste médical à l'Institut de Recherche pour le Développement ? Selon le scientifique, les moustiques profitent du formidable développement des transports et de la mobilité toujours plus rapide des populations pour se propager sur la planète. Aujourd'hui, les villes sont devenues de véritables refuges à moustiques tandis que, dans les campagnes, l'usage combiné des engrais et des pesticides favorise paradoxalement leur prolifération.
Dans ce documentaire exceptionnel, Erik Orsenna nous emmène à la rencontre de l'ennemi et ceux qui le traquent. Plongez au cœur d'une mondialisation sauvage et invisible.
Le documentaire sera diffusé le 30 mai dès 18h00 sur le Portail Outre-Mer La 1ère et 00h40 sur France 3 (Horaires Métropole, ndlr).
Dans ce documentaire réalisé par Hervé Corbière, l'académicien Erik Orsenna interroge l'histoire de l’homme et du moustique, celle d’une guerre très ancienne où l’un et l’autre se pourchassent et se combattent jusqu’à la mort.
Depuis leur apparition, il y a 245 millions d’années, les moustiques ont colonisé tous les milieux, de l’équateur aux cercles polaires. 3 500 espèces ont été recensées à la surface de la planète, mais seule une poignée de moustiques et tout particulièrement les femelles… sont porteuses d’agents pathogènes. Dengue, zika, chikungunya, fièvres hémorragiques, paludisme-malaria sont les principales maladies transmises par les moustiques…
Avec plus de 750 000 décès par an, le moustique est l’animal le plus dangereux pour l’homme. Présent sur tous les continents (hormis l’Antarctique), il ne connaît aucune frontière, se répand dans toutes les zones climatiques, avec un facteur élevé de mutabilité qui le rend rapidement résistant aux insecticides qui le menacent. Si le moustique prouve, millions d’années après millions d’années, sa propension à survivre, cette impressionnante réussite s’accompagne de graves dommages collatéraux pour les humains, à tel point que se pose la question de son éradication qui pourrait faire plus de mal que de bien à la planète.
Dans son ouvrage Géopolitique du moustique, petit précis de mondialisation IV, publié en 2017 avec Isabelle de Saint Aubin, médecin angiologue, Erik Orsenna relate avec humour et précision une géopolitique du moustique dans la mondialisation. L'écrivain revient sur l'effroi causé par toutes les maladies provoquées par ce minuscule insecte, l'humilité dont doit faire preuve l'homme dans sa recherche de résultat. Lorsqu'il parle de son livre, l'académicien explique d'où lui vient son intérêt pour cet insecte : « A l'Académie française, j'occupe le fauteuil de Pasteur. Donc je m'intéresse de plus en plus aux questions de santé, et notamment la santé mondiale. Or, le moustique ne connaît pas de frontières, il est donc devenu mon personnage clé », raconte-t-il.
Les moustiques deviendront-ils « les saigneurs de demain », comme le pense Frédéric Darriet, entomologiste médical à l'Institut de Recherche pour le Développement ? Selon le scientifique, les moustiques profitent du formidable développement des transports et de la mobilité toujours plus rapide des populations pour se propager sur la planète. Aujourd'hui, les villes sont devenues de véritables refuges à moustiques tandis que, dans les campagnes, l'usage combiné des engrais et des pesticides favorise paradoxalement leur prolifération.
Dans ce documentaire exceptionnel, Erik Orsenna nous emmène à la rencontre de l'ennemi et ceux qui le traquent. Plongez au cœur d'une mondialisation sauvage et invisible.
Le documentaire sera diffusé le 30 mai dès 18h00 sur le Portail Outre-Mer La 1ère et 00h40 sur France 3 (Horaires Métropole, ndlr).