K. est une mineure isolée comorienne, arrivée sans repères à Mayotte, comme 30% des enfants mahorais.e.s placé.e.s en 2018.
Avec la crise du COVID-19, elle a été privée de son seul repas journalier délivré par l’école, obligée de fermer ses portes au printemps. N. vit à Cayenne, il a été pris en charge d'urgence par les équipes du GROUPE SOS, victime de violences intrafamiliales. L. a été accueilli à 15 ans au Centre éducatif fermé (CEF) de Guadeloupe pour tentative de vol. Aujourd'hui, il remonte la pente et va devenir boulanger.
Ces jeunes ont un point commun : ils.elles sont les rescapé.e.s d’un parcours violent fait de ruptures, sur des territoires qui subissent aujourd’hui des réalités sociales difficiles très éloignées de celles de la métropole (conditions économiques précaires, sous-équipements structurels, flux migratoires importants…).
Ces réalités, aussi disparates d’un territoire à l’autre, ont un impact direct sur l’environnement et les conditions de vie des jeunes ultramarins, et peuvent les empêcher de grandir sereinement.
Face aux particularités de ces territoires, les professionnel.le.s ultramarins de GROUPE SOS Jeunesse ont développé une forte capacité d’adaptation. De l’accompagnement à la parentalité à l’alternative à l’incarcération, des solutions et innovations existent dans ces territoires pour mieux accueillir, protéger et accompagner les enfants qui en ont besoin, et en faire des citoyen.ne.s pleinement épanoui.e.s.
A l’occasion de la 3e édition du [18:18], 4 intervenant.e.s viendront porter la voix de la jeunesse en outre-mer, et présenter la manière dont sont pris.e.s charge les enfants les plus vulnérables sur ces territoires:
Avec la crise du COVID-19, elle a été privée de son seul repas journalier délivré par l’école, obligée de fermer ses portes au printemps. N. vit à Cayenne, il a été pris en charge d'urgence par les équipes du GROUPE SOS, victime de violences intrafamiliales. L. a été accueilli à 15 ans au Centre éducatif fermé (CEF) de Guadeloupe pour tentative de vol. Aujourd'hui, il remonte la pente et va devenir boulanger.
Ces jeunes ont un point commun : ils.elles sont les rescapé.e.s d’un parcours violent fait de ruptures, sur des territoires qui subissent aujourd’hui des réalités sociales difficiles très éloignées de celles de la métropole (conditions économiques précaires, sous-équipements structurels, flux migratoires importants…).
Ces réalités, aussi disparates d’un territoire à l’autre, ont un impact direct sur l’environnement et les conditions de vie des jeunes ultramarins, et peuvent les empêcher de grandir sereinement.
Face aux particularités de ces territoires, les professionnel.le.s ultramarins de GROUPE SOS Jeunesse ont développé une forte capacité d’adaptation. De l’accompagnement à la parentalité à l’alternative à l’incarcération, des solutions et innovations existent dans ces territoires pour mieux accueillir, protéger et accompagner les enfants qui en ont besoin, et en faire des citoyen.ne.s pleinement épanoui.e.s.
A l’occasion de la 3e édition du [18:18], 4 intervenant.e.s viendront porter la voix de la jeunesse en outre-mer, et présenter la manière dont sont pris.e.s charge les enfants les plus vulnérables sur ces territoires:
- Maxime Zennou, Directeur général de GROUPE SOS Jeunesse
- Marie-Claude Innocent, Directrice départementale Guyane de GROUPE SOS Jeunesse
- Leila Lemaire, Psychologue clinicienne au Centre éducatif fermé (CEF) Port-Louis en Guadeloupe (GROUPE SOS Jeunesse)
- Bernard Farcy, Directeur Enfance et Famille de la collectivité territoriale de Saint-Martin, président du Réseau Outre-Mer Enfance, Jeunesse et Famille (ROMEFJ)