L’histoire se passe aujourd’hui. Deux adolescentes élaborent des stratégies olfactives pour créer un parfum. L’odeur de la vanille leur fait remonter le Temps. Dans cet aller-retour entre présent et passé nous croisons la vie d’Edmond Albius, cet illustre inconnu, orphelin, esclave, enfant de 12 ans, qui découvre comment polliniser la vanille en 1841. Un superhéros trop souvent passé sous le silence de l’histoire. Une source d'inspiration pour questionner notre Monde et inventer Demain. Qu’est-ce qu’être reconnu quand on a 12 ans ? Mais aussi plus largement la pièce nous parle de Reconnaissance dans sa dimension universelle pour chacun de nous, ou comment le regard de l'Autre nous construit ?
Il y a ce qu’on sait d’Edmond Albius : il est né en 1829 à La Réunion. Encore enfant, il découvre la pollinisation manuelle de la fleur de vanille et cela permet de sauver l’économie de l’île, qui devient alors le premier producteur mondial de vanille. Et puis il y a les interrogations que ce parcours suscite. Quelle vie a-t-il vécu ? Comment lui est venu ce geste ? Qu’est-ce qu’il a perçu de ce bouleversement pour l’île ? Voici un avant-goût de la nouvelle histoire que la compagnie Baba Sifon propose.
Cette pièce dédiée au jeune public et public familial à partir de 8 ans (durée 55 min) est interprétée par Chloé Lavaud Almar et Léone Louis, sur une mise en scène de Bénédicte Guichardon et un texte commandé à Laurent Contamin dans le cadre d’un compagnonnage Ministère de la Culture-DAC Réunion qui est venu plusieurs fois à La Réunion pour s’immerger dans la culture locale et pour s’enivrer dans les odeurs qui font tant partie du patrimoine.
« Ce projet est le fruit de multiples rencontres ici à La Réunion, mais aussi en métropole. Nous avions l’ambition de faire se rencontrer ces deux univers. Ici la vanille est une institution, un pan de notre culture. Là-bas, c’est une épice qu’on utilise pour aromatiser la pâtisserie. Au-delà de comprendre et de partager l’histoire d’Edmond Albius, nous voulions magnifier cet or noir qu’est la vanille », explique Léone Louis.
Du coup, l’écriture a été réalisées en plusieurs temps, entre l’Hexagone et La Réunion, tout comme la mise en scène. Le travail a été largement documenté aux archives départementales mais aussi à table, dans les jardins, sur les sentiers de l’île intense. « Avant nos premiers échanges, je ne connaissais rien de la vanille, mis à part son odeur et son goût. Quand elle m’a raconté́ l’histoire d’Albius, jeune inventeur, du procédé́ de la pollinisation, j’ai très vite été fascinée. Comment ne pas ressentir de l’admiration et de la tendresse pour ce jeune esclave de 12 ans, petit génie de la botanique ? », raconte Bénédicte Guichardon.
Cette pièce, dont la première représentation a lieu samedi 30 octobre à 17h au théâtre Luc Donat au Tampon est un régal pour tous les sens.
Il y a ce qu’on sait d’Edmond Albius : il est né en 1829 à La Réunion. Encore enfant, il découvre la pollinisation manuelle de la fleur de vanille et cela permet de sauver l’économie de l’île, qui devient alors le premier producteur mondial de vanille. Et puis il y a les interrogations que ce parcours suscite. Quelle vie a-t-il vécu ? Comment lui est venu ce geste ? Qu’est-ce qu’il a perçu de ce bouleversement pour l’île ? Voici un avant-goût de la nouvelle histoire que la compagnie Baba Sifon propose.
Cette pièce dédiée au jeune public et public familial à partir de 8 ans (durée 55 min) est interprétée par Chloé Lavaud Almar et Léone Louis, sur une mise en scène de Bénédicte Guichardon et un texte commandé à Laurent Contamin dans le cadre d’un compagnonnage Ministère de la Culture-DAC Réunion qui est venu plusieurs fois à La Réunion pour s’immerger dans la culture locale et pour s’enivrer dans les odeurs qui font tant partie du patrimoine.
« Ce projet est le fruit de multiples rencontres ici à La Réunion, mais aussi en métropole. Nous avions l’ambition de faire se rencontrer ces deux univers. Ici la vanille est une institution, un pan de notre culture. Là-bas, c’est une épice qu’on utilise pour aromatiser la pâtisserie. Au-delà de comprendre et de partager l’histoire d’Edmond Albius, nous voulions magnifier cet or noir qu’est la vanille », explique Léone Louis.
Du coup, l’écriture a été réalisées en plusieurs temps, entre l’Hexagone et La Réunion, tout comme la mise en scène. Le travail a été largement documenté aux archives départementales mais aussi à table, dans les jardins, sur les sentiers de l’île intense. « Avant nos premiers échanges, je ne connaissais rien de la vanille, mis à part son odeur et son goût. Quand elle m’a raconté́ l’histoire d’Albius, jeune inventeur, du procédé́ de la pollinisation, j’ai très vite été fascinée. Comment ne pas ressentir de l’admiration et de la tendresse pour ce jeune esclave de 12 ans, petit génie de la botanique ? », raconte Bénédicte Guichardon.
Cette pièce, dont la première représentation a lieu samedi 30 octobre à 17h au théâtre Luc Donat au Tampon est un régal pour tous les sens.