Le paysage radiophonique des Antilles et de la Guyane connaît une évolution notable. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a donné son feu vert à des modifications de contrôle concernant plusieurs radios de catégorie B bien implantées dans les territoires aux Antilles-Guyane.
Maxxi Antilles change de main
L'Arcom a agréé la modification du contrôle de la SARL Maxxi Antilles, éditrice de la radio Maxxi. Jusqu’alors détenue par Sébastien Politano (60 %) et Jean-Philippe Kelsch (40 %), la société passe désormais sous le contrôle exclusif de la SARL Maxxi Médias, elle-même filiale à 100 % de la SAS Bottlenose Overseas. Cette dernière est détenue à parts égales par Jean-Philippe Kelsch et Tatiana Bardisbanian
L’Arcom précise que cette évolution capitalistique n’entraîne aucun changement dans les caractéristiques générales du programme diffusé. Le régulateur souligne également l’absence de manquement aux obligations conventionnelles au cours des deux dernières années, estimant que cette opération ne porte atteinte ni au pluralisme ni à l’intérêt du public.
Nostalgie Guadeloupe, Guyane et Martinique sous un contrôle unifié
Dans une décision distincte, l’Arcom a également validé la modification du contrôle de la SARL Caribbean Active Broadcast, exploitant les radios Nostalgie Guadeloupe, Nostalgie Guyane et Nostalgie Martinique
Jusqu’ici détenue majoritairement par Jean-Philippe Kelsch (51 %) aux côtés de Sébastien Politano (49 %), la société est désormais contrôlée à 100 % par Sébastien Politano. Là encore, l’acquéreur s’est engagé à maintenir l’identité éditoriale et les formats de diffusion existants, un élément déterminant dans la décision favorable du régulateur.
Un feu vert sous conditions
Dans les deux cas, l’agrément accordé par l’Arcom reste conditionné à la signature d’avenants aux conventions liant les éditeurs au régulateur, afin d’y intégrer la nouvelle répartition du capital. Ces décisions s’inscrivent dans le cadre des dispositions de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, qui impose un contrôle strict des changements de gouvernance afin de préserver l’équilibre du secteur audiovisuel.
Ces recompositions capitalistiques traduisent une phase de consolidation stratégique dans la radio privée ultramarine, sans remise en cause, à ce stade, des lignes éditoriales ni des engagements pris auprès des auditeurs.














