Le Big Bang n’a pas encore fini de résonner. Après "Young Sheldon" qui raconte l'histoire de Sheldon, personnage emblématique de la série "The Big Bang Theory" et "Georgie and Mandy's First Marriage" qui suit l'histoire de Georgie Cooper (Montana Jordan) et Mandy McAllister (Emily Osment), qui vivent au Texas dans les années 1990 avec leur fille CeeCee et la famille de Mandy, après s’être installés chez ses parents.
HBO Max a officiellement commandé Stuart Fails to Save the Universe, une toute nouvelle série dérivée de The Big Bang Theory, produite par Chuck Lorre Productions en partenariat avec Warner Bros. Television. Ce nouveau projet s’annonce comme une comédie déjantée mêlant science-fiction, multivers et humour geek, avec au centre un personnage bien connu des fans : Stuart Bloom, le gérant de la mythique boutique de comics.
Un retour très attendu dans l’univers The Big Bang Theory
Dix-neuf ans après la création de The Big Bang Theory, l’un des plus grands succès télévisuels du 21e siècle, la série s’offre une seconde vie sous un angle inattendu. Stuart Fails to Save the Universe ne suit pas les héros habituels de Caltech, mais s’intéresse à un outsider devenu culte au fil des saisons : Stuart Bloom, interprété par Kevin Sussman.
Dans cette nouvelle aventure, Stuart provoque accidentellement une apocalypse multivers en endommageant un appareil conçu par Sheldon et Leonard. Pour tenter de réparer sa bourde cosmique, il est épaulé par sa compagne Denise (Lauren Lapkus), son collègue géologue Bert (Brian Posehn) et l’inoubliable Barry Kripke (John Ross Bowie), toujours aussi arrogant qu’irrésistible. Leur mission ? Sauver la réalité tout en traversant des univers parallèles peuplés de versions alternatives des personnages de The Big Bang Theory. Comme le titre l’indique, rien ne va vraiment se passer comme prévu…
Une équipe créative d’exception
La série est portée par un trio de créateurs prestigieux : Chuck Lorre, Zak Penn (Ready Player One, X-Men 2) et Bill Prady, tous trois producteurs exécutifs et habitués aux récits geek et grand public. Pour HBO et Warner Bros., il s’agit d’une opportunité unique de prolonger l’univers de TBBT en y injectant une bonne dose d’ambition narrative et d’absurde.
« Je voulais faire quelque chose de radical, qui me sorte de ma zone de confort. Quelque chose que les personnages de The Big Bang Theory auraient adoré, détesté, et sur lequel ils se seraient disputés », explique Chuck Lorre.
Zak Penn ajoute avec humour : « J'étais en quête de vision dans la forêt amazonienne quand un pigeon de Chuck Lorre m’a proposé cette idée. Impossible de refuser. »
Quant à Bill Prady, il se réjouit d’avoir « plongé ces personnages adorés dans une histoire de science-fiction complexe, tout en préservant l’ADN comique de la série originale. »
HBO Max et Warner Bros. misent sur la nostalgie… et l’innovation
Du côté des diffuseurs, l’enthousiasme est palpable. Casey Bloys, président de HBO et HBO Max Content, se félicite de pouvoir « poursuivre l’héritage de The Big Bang Theory avec une nouvelle équipe créative exceptionnelle. » Même son de cloche chez Channing Dungey, présidente de Warner Bros. Television Group, qui souligne « la promesse d’un souffle totalement nouveau dans un univers familier. »
Un spin-off risqué… et prometteur
Avec cette nouvelle série, HBO Max prend le pari de proposer un spin-off non centré sur les personnages principaux, mais sur des figures secondaires hautement appréciées. Stuart Fails to Save the Universe mélange comédie, SF, culture geek et voyage interdimensionnel, dans une approche qui pourrait séduire autant les nostalgiques que les curieux.
Reste à savoir si Stuart — éternel loser attachant — réussira là où Sheldon, Leonard et consorts auraient peut-être échoué… ou pas. Une chose est sûre : l’univers de The Big Bang Theory n’a pas encore fini de s’étendre.














