4 installations urbaines ont été positionnées sur l’ensemble de la Guadeloupe en 2020 et 2021, pour sensibiliser le maximum d’usagers (piétons, cyclistes, motards, automobilistes) aux dangers de la route : vitesse, alcool, téléphone au volant, cohabitation des mobilités, ... Ces 4 créations s’appuient sur un personnage « Ti Kristof », référence au personnage principal d’un spot télé culte de la Sécurité routière des années 80, roulant sans lumière sur sa mobylette et dont sa mère le met en garde, avant le drame... En France métropolitaine, 178 cyclistes sont décédés en 2020, et les chiffres à venir, avec la cohabitation des différentes mobilités urbaines, risquent d’être plus élevés. Une initiative très visuelle, à décliner ?

Cette 4ème et dernière œuvre, installée au niveau de la RN4 face à la station Total, Sens Pointe-à-Pitre/Gosier, a été réalisée en mémoire de Warren Errin dont l’accident mortel en Juillet 2016, a endeuillé toute la Guadeloupe.
Cette installation prend en compte la forte accidentalité dont sont victimes les deux-roues : 13 % des tués sont des cyclistes et 46 % des deux-roues.
Cette installation prend en compte la forte accidentalité dont sont victimes les deux-roues : 13 % des tués sont des cyclistes et 46 % des deux-roues.

Sens giratoire de ROSEAU Capesterre Belle-Eau
« J’accompagne des victimes de la route depuis des années et je ne peux accepter le manque d’humanité et la complexité auxquels elles sont confrontées. J’ai voulu aller au-delà en m’attaquant aux causes : le manque de conscience collective et l’ignorance. Je veux sensibiliser sans relâche pour que les dangers de la route soient perçus à la hauteur de ce qu’ils entraînent. » souligne Maître Charles- Henri Coppet.
Si la sculpture est, depuis 2006, le mode privilégié de l’expression artistique de Jérôme Jean-Charles, la rue est, pour lui, l’emplacement idéal de ses expositions. Il a ainsi détourné des axes routiers, des places publiques, des espaces verts et ronds-points, en véritables galeries d’art. C’est ainsi que l’artiste a fait découvrir la sculpture urbaine à des milliers de Guadeloupéens. Faire réagir en réveillant les consciences endormies.
Si la sculpture est, depuis 2006, le mode privilégié de l’expression artistique de Jérôme Jean-Charles, la rue est, pour lui, l’emplacement idéal de ses expositions. Il a ainsi détourné des axes routiers, des places publiques, des espaces verts et ronds-points, en véritables galeries d’art. C’est ainsi que l’artiste a fait découvrir la sculpture urbaine à des milliers de Guadeloupéens. Faire réagir en réveillant les consciences endormies.