Depuis leur découverte par les explorateurs européens, les archipels polynésiens, et particulièrement les cinq qui constituent la Polynésie française, évoquent pour le monde entier une image du paradis terrestre. Un paradis dont les trésors naturels et culturels sont cependant bien fragiles, comme l'illustrent deux documentaires présentés par Daniel Picouly.
Tahiti et Mo'orea ont déjà perdu un cinquième de leurs récifs coralliens. Les défenseurs s'organisent... Sur une plage du lagon de PK 18, Vavitou, membre d'une association de sauvegarde, tente de sensibiliser les élèves de CM2 à la vie des coraux et à la biodiversité.
À quelques encablures de l'atoll de Tetiaroa, deux chercheurs du CNRS réalisent depuis vingt ans des relevés bisannuels de l'état de santé des récifs.
Mauvaise nouvelle : ici, les coraux sont presque entièrement morts, dévorés par les taramea, alias « acanthes aster ».
Des étoiles de mer plutôt gloutonnes : en un an, chacune d'elles peut faire disparaître une surface de 5 à 10 m2 de corail qui mettra un quart de siècle ans à se reconstituer.
Les scientifiques se veulent mesurés et invoquent des cycles naturels. Mais certains professionnels de la mer, de la pêche et du tourisme préfèrent agir... avec pour seule arme des pulvérisateurs de bisulfate de sodium importés d'Australie.
Dans l'archipel des Marquises, l'archéologue Pierre Ottino, aidé par un couple d'amateurs passionnés, inventorie et protège les sites qui témoignent de la grandeur d'une civilisation qui a presque disparu avec la colonisation.
Trois mille kilomètres plus au sud, dans l'archipel des Gambier, la population se mobilise pour sauver la cathédrale de Rikitéa, un édifice unique bâti en corail et décoré de nacre et de perles.
20h45: Polynésie, la face cachée des lagons
Nés de l'effondrement de volcans aujourd'hui disparus et de l'accumulation de squelettes de coraux durant 250 millions d'années, les lagons polynésiens et leurs ceintures de récifs sont des écosystèmes complexes et vulnérables, et donc menacés par la pression démographique.Tahiti et Mo'orea ont déjà perdu un cinquième de leurs récifs coralliens. Les défenseurs s'organisent... Sur une plage du lagon de PK 18, Vavitou, membre d'une association de sauvegarde, tente de sensibiliser les élèves de CM2 à la vie des coraux et à la biodiversité.
À quelques encablures de l'atoll de Tetiaroa, deux chercheurs du CNRS réalisent depuis vingt ans des relevés bisannuels de l'état de santé des récifs.
Mauvaise nouvelle : ici, les coraux sont presque entièrement morts, dévorés par les taramea, alias « acanthes aster ».
Des étoiles de mer plutôt gloutonnes : en un an, chacune d'elles peut faire disparaître une surface de 5 à 10 m2 de corail qui mettra un quart de siècle ans à se reconstituer.
Les scientifiques se veulent mesurés et invoquent des cycles naturels. Mais certains professionnels de la mer, de la pêche et du tourisme préfèrent agir... avec pour seule arme des pulvérisateurs de bisulfate de sodium importés d'Australie.
Fiche Technique: Documentaire • Auteur-réalisateur : Hervé Corbière • Production : Antipode & Bleu Lagon productions, avec la participation de France Télévisions • Durée : 52 min
21h40: Polynésie secrète, des Gambier aux Marquises
Les habitants de la Polynésie française s'engagent à la sauvegarde de leur patrimoine archéologique et architectural.Dans l'archipel des Marquises, l'archéologue Pierre Ottino, aidé par un couple d'amateurs passionnés, inventorie et protège les sites qui témoignent de la grandeur d'une civilisation qui a presque disparu avec la colonisation.
Trois mille kilomètres plus au sud, dans l'archipel des Gambier, la population se mobilise pour sauver la cathédrale de Rikitéa, un édifice unique bâti en corail et décoré de nacre et de perles.
Fiche Technique: Documentaire • Réalisation : Dominique Lenglart • Durée : 52 min
© Crédit Photo: France Ô
