À l'occasion de la programmation spéciale Festival de Cannes, France Ô proposera le jeudi 23 mai dés 21h45 (horaire métropole, ndlr), un documentaire écrit et réalisé par Alexandre Hilaire totalement consacré au cinéma Antillais et à son émergence et produit par Talweg Production
Dans les années 50, c'est dans les salles de cinéma que les Français de l'Hexagone découvrent les Antilles, ces territoires si éloignés et si mal connus. Le plus souvent, les images vues et les commentaires entendus reflètent les clichés de la mentalité coloniale. Il faudra attendre le court-métrage La montagne est verte de Jean Lehérissey (prix Jean-Vigo en 1951) pour que, pour la première fois, la vérité sur ce pan de l'histoire nationale soit portée à l'écran.
Ce documentaire raconte l'émergence du cinéma antillais a émergé au cours de ces cinquante dernières années.
Cinéma militant, il s’est battu pour exister, mais il reste injustement peu connu, souvent dans l’ombre du cinéma français. Il compte pourtant de grands films. Notamment Rue Cases-Nègres d'Euzhan Palcy (Lion d'argent et césar de la meilleure première œuvre), Nèg Maron, Aliker, Sucre amer... puis, plus récemment, des comédies comme Antilles sur Seine ou La Première Étoile. Tous embrassent des problématiques majeures de notre temps comme l’héritage colonial, l’identité, le racisme et la représentation des acteurs noirs à l’écran.
D’une certaine manière, le cinéma antillais tient ses origines des mêmes questionnements et revendications qui ont traversé le cinéma afro-américain des années 1970, surnommé « la blaxploitation ».
Dans les années 50, c'est dans les salles de cinéma que les Français de l'Hexagone découvrent les Antilles, ces territoires si éloignés et si mal connus. Le plus souvent, les images vues et les commentaires entendus reflètent les clichés de la mentalité coloniale. Il faudra attendre le court-métrage La montagne est verte de Jean Lehérissey (prix Jean-Vigo en 1951) pour que, pour la première fois, la vérité sur ce pan de l'histoire nationale soit portée à l'écran.
Ce documentaire raconte l'émergence du cinéma antillais a émergé au cours de ces cinquante dernières années.
Cinéma militant, il s’est battu pour exister, mais il reste injustement peu connu, souvent dans l’ombre du cinéma français. Il compte pourtant de grands films. Notamment Rue Cases-Nègres d'Euzhan Palcy (Lion d'argent et césar de la meilleure première œuvre), Nèg Maron, Aliker, Sucre amer... puis, plus récemment, des comédies comme Antilles sur Seine ou La Première Étoile. Tous embrassent des problématiques majeures de notre temps comme l’héritage colonial, l’identité, le racisme et la représentation des acteurs noirs à l’écran.
D’une certaine manière, le cinéma antillais tient ses origines des mêmes questionnements et revendications qui ont traversé le cinéma afro-américain des années 1970, surnommé « la blaxploitation ».