Vient de paraître aux éditions Jets d'encre, "Le mal d'absence", le roman haletant de la Martiniquaise Marie Karine sur la perte et la reconstruction.
Depuis que les hommes bruns ont envahi le pays, plus rien n’est pareil. La guerre a éclaté, faisant des ravages parmi la population. Dans la lutte contre l’envahisseur, Margot a tout perdu, son mari, son fils, sa maison… De sa vie d’avant, il ne lui reste que le souvenir.
Menacée, Margot décide de fuir les combats et d’aller vers le Nord pour rejoindre son frère en lieu sûr. Au cours de son périple, elle rencontre Numa. Comme elle, le jeune homme cherche à rejoindre le Nord. Ils ne savent rien l’un de l’autre mais décident de faire la route ensemble. Ils n’ont alors aucune idée des épreuves qu’ils vont devoir affronter.
Un roman haletant, saisissant de réalisme, qui raconte la reconstruction autant que la perte. Avec une plume bouleversante, l’auteur évoque le déchirement de la séparation mais aussi l'espoir d’un renouveau.
Extrait
Depuis que les hommes bruns ont envahi le pays, plus rien n’est pareil. La guerre a éclaté, faisant des ravages parmi la population. Dans la lutte contre l’envahisseur, Margot a tout perdu, son mari, son fils, sa maison… De sa vie d’avant, il ne lui reste que le souvenir.
Menacée, Margot décide de fuir les combats et d’aller vers le Nord pour rejoindre son frère en lieu sûr. Au cours de son périple, elle rencontre Numa. Comme elle, le jeune homme cherche à rejoindre le Nord. Ils ne savent rien l’un de l’autre mais décident de faire la route ensemble. Ils n’ont alors aucune idée des épreuves qu’ils vont devoir affronter.
Un roman haletant, saisissant de réalisme, qui raconte la reconstruction autant que la perte. Avec une plume bouleversante, l’auteur évoque le déchirement de la séparation mais aussi l'espoir d’un renouveau.
Extrait
Ce soir, elle était particulièrement fatiguée, cette journée avait été éprouvante. Elle s’était forcée à marcher du même pas rapide, sans faiblir et cette fatigue physique avait eu le mérite d’agir sur son moral. Elle pouvait maintenant penser à Max sans trembler de tout son corps. La peine qu’elle ressentait était moins aiguë, mais il s’y mêlait à présent un léger sentiment de culpabilité. Elle avait envers Max une profonde affection, alors qu’il ressentait pour elle un amour passionné dont elle n’avait jamais pu nier l’intensité. Maintenant que Max était mort, elle s’en voulait de n’avoir pas tenté de l’aimer davantage, d’une manière plus conforme à ce qu’il attendait.
