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Les « surdoués » comme ils furent appelés, les hauts potentiels intellectuels rencontrent souvent des difficultés à s’intégrer dans le monde de l’entreprise. Certains doivent faire face à de réelles difficultés professionnelles faute de pouvoir être accepté tant ce mode de pensée et ce fonctionnement intellectuel sont méconnus.
Comment reconnaitre et aider un profil atypique dans l’entreprise ? C’est ce que Mensa Réunion en partenariat avec l’AG2R la Mondiale et la CPME Réunion ont proposé lors d’une table-ronde ce mardi 2 avril 2019.
Avant, on parlait de « génie », puis le concept de « surdoué » est arrivé. Désormais, il est plus correct de qualifier ces gens qui pensent plus vite, qui réfléchissent autrement de « haut potentiel intellectuel » ou HPI « même si chacun est différent, de par son vécu, son histoire, sa vision et sa sensibilité » précise Lucie Ducap, psychologue du travail, animatrice de la table ronde.
D’ailleurs, à La Réunion, cela concerne environ 20.000 personnes puisque statistiquement, 2% de la population a un Quotient intellectuel supérieur à 130 selon les tests de référence. Un HPI est une personne fortement marquée par une intensité dans les émotions avec une conscience étendue de ses limites et un esprit vif.
« Les HPI aiment avoir un objectif précis au sein d'un cadre global appréhendé. Que le SENS de la mission, du travail à effectuer soit clairement identifiable. Nous aimons aussi avoir la liberté de choisir la route qui mène à cet objectif», explique Danielle Gros, Présidente de Mensa Réunion et administratrice de la CPME.
Certains cachent leur habilité, le vivent mal et n’exploitent pas ce potentiel, surtout dans le monde du travail, entraînant fatalement un gâchis de ce potentiel inexploité. « J’ai recruté près de 300 personnes pendant toute ma carrière et ce n’est que récemment que j’ai découvert ce statut de HPI. Je ne peux m’empêcher de penser que c’est un véritable gâchis de ne pas avoir eu connaissance des capacités de certains de ces profils que j’ai classés comme « atypique » et que j’ai donc écarté du recrutement par méconnaissance », confesse Thierry Pierrat, Directeur Régional des Ventes AG2R LA MONDIALE.
Désormais, son entreprise a mis en place des process de recrutement spécifique et une personne est dédiée aux profils HPI afin de pouvoir les orienter vers les postes adaptés. Le constat est le même de la part de Morgane Palmieri, Gérante de Réunion Portage : « les entreprises ne cherchent pas spécifiquement de HPI et les HPI ne revendiquent pas leur statuts ».
En fait, très souvent ces collaborateurs sont perçus comme perturbants, non dociles et la hiérarchie ne leur vient pas en aide, « alors qu’il suffit souvent de leur faire confiance et de laisser place à leur capacité d’innovation et à leur créativité », témoigne Priscilla Pillard-Retailleau, Gérante du Cabinet de conseil en RH 3ème Ligne, Consultante RH.
Parce qu’il est indispensable de réduire ce malaise et de favoriser la reconnaissance et l’acceptation, de valoriser l’aisance des HPI dans la complexité, Mensa Réunion, AG2R la Mondiale et la CPME Réunion se sont unis pour sortir cette thématique du placard et pour valoriser celles et ceux qui sont HPI.
Morgane Palmieri, invitée à participer à cette conférence pour évoquer les HPI dans l’entreprenariat a questionné ses adhérents en amont sur ces questions spécifiques.
Ainsi, elle a découvert que 21% de ses adhérents entrepreneurs sont HPI, et cela afin d’éviter « l’inertie managériale » ou encore « de pouvoir utiliser une perception du monde particulière ». Cela laisse encore une belle marge de progression aux entreprises qui cherchent à recruter des éléments dotés de multiples capacités.
Le travail est lancé !
Comment reconnaitre et aider un profil atypique dans l’entreprise ? C’est ce que Mensa Réunion en partenariat avec l’AG2R la Mondiale et la CPME Réunion ont proposé lors d’une table-ronde ce mardi 2 avril 2019.
Avant, on parlait de « génie », puis le concept de « surdoué » est arrivé. Désormais, il est plus correct de qualifier ces gens qui pensent plus vite, qui réfléchissent autrement de « haut potentiel intellectuel » ou HPI « même si chacun est différent, de par son vécu, son histoire, sa vision et sa sensibilité » précise Lucie Ducap, psychologue du travail, animatrice de la table ronde.
D’ailleurs, à La Réunion, cela concerne environ 20.000 personnes puisque statistiquement, 2% de la population a un Quotient intellectuel supérieur à 130 selon les tests de référence. Un HPI est une personne fortement marquée par une intensité dans les émotions avec une conscience étendue de ses limites et un esprit vif.
« Les HPI aiment avoir un objectif précis au sein d'un cadre global appréhendé. Que le SENS de la mission, du travail à effectuer soit clairement identifiable. Nous aimons aussi avoir la liberté de choisir la route qui mène à cet objectif», explique Danielle Gros, Présidente de Mensa Réunion et administratrice de la CPME.
Certains cachent leur habilité, le vivent mal et n’exploitent pas ce potentiel, surtout dans le monde du travail, entraînant fatalement un gâchis de ce potentiel inexploité. « J’ai recruté près de 300 personnes pendant toute ma carrière et ce n’est que récemment que j’ai découvert ce statut de HPI. Je ne peux m’empêcher de penser que c’est un véritable gâchis de ne pas avoir eu connaissance des capacités de certains de ces profils que j’ai classés comme « atypique » et que j’ai donc écarté du recrutement par méconnaissance », confesse Thierry Pierrat, Directeur Régional des Ventes AG2R LA MONDIALE.
Désormais, son entreprise a mis en place des process de recrutement spécifique et une personne est dédiée aux profils HPI afin de pouvoir les orienter vers les postes adaptés. Le constat est le même de la part de Morgane Palmieri, Gérante de Réunion Portage : « les entreprises ne cherchent pas spécifiquement de HPI et les HPI ne revendiquent pas leur statuts ».
En fait, très souvent ces collaborateurs sont perçus comme perturbants, non dociles et la hiérarchie ne leur vient pas en aide, « alors qu’il suffit souvent de leur faire confiance et de laisser place à leur capacité d’innovation et à leur créativité », témoigne Priscilla Pillard-Retailleau, Gérante du Cabinet de conseil en RH 3ème Ligne, Consultante RH.
Parce qu’il est indispensable de réduire ce malaise et de favoriser la reconnaissance et l’acceptation, de valoriser l’aisance des HPI dans la complexité, Mensa Réunion, AG2R la Mondiale et la CPME Réunion se sont unis pour sortir cette thématique du placard et pour valoriser celles et ceux qui sont HPI.
Morgane Palmieri, invitée à participer à cette conférence pour évoquer les HPI dans l’entreprenariat a questionné ses adhérents en amont sur ces questions spécifiques.
Ainsi, elle a découvert que 21% de ses adhérents entrepreneurs sont HPI, et cela afin d’éviter « l’inertie managériale » ou encore « de pouvoir utiliser une perception du monde particulière ». Cela laisse encore une belle marge de progression aux entreprises qui cherchent à recruter des éléments dotés de multiples capacités.
Le travail est lancé !
