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France Ô: Les programmes forts de la semaine (Du 16 au 22 Avril)


Rédigé le Samedi 16 Avril 2016 à 11:14 |


Au programme cette semaine: Du Tennis avec La demi-finale et finale du tournoi de Monte-Carlo, Embarqué: Saint-Barthélemy l'île aux deux visages, Les documentaires: Le souffle du Reggae et le Tour du monde en 80 vagues.


© Gilles Gustine / FTV
© Gilles Gustine / FTV
Tournoi de Monte-Carlo: Demi-Finale et Finale (Samedi 16 Avril 12h55 & 15h25 / Dimanche 17 Avril 14h25)

À quelques semaines de Roland-Garros, les seigneurs de la petite balle jaune relèvent le défi du tournoi de Monte-Carlo, le premier grand rendez-vous de la saison sur terre battue. La plus belle affiche des demies et la finale sont à suivre sur France Ô, en direct et en intégralité.
 
Comme en atteste le plateau exceptionnel de cette édition 2016, ce rendez-vous demeure parmi les plus prisés de la saison de tennis. Pour l’épreuve, qui se tiendra du 9 au 17 avril, tous les joueurs du Top 10, à l’exception du Japonais Kei Nishikori, seront présents.

On retrouvera ainsi le prestigieux Big Five composé par le numéro 1 mondial et tenant du titre Novak Djokovic, Andy Murray, Roger Federer, Stanislas Wawrinka et Rafael Nadal.

Côté français, toutes les têtes d’affiche seront de la partie, à commencer par les mousquetaires de la Coupe Davis qui se sont récemment distingués sous les ordres de Yannick Noah lors des huitièmes de finale de la compétition début mars. Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils, Richard Gasquet et Gilles Simon tenteront ainsi de tirer leur épingle du jeu face à la concurrence la plus relevée du circuit.

Le tournoi de Monte-Carlo appartient à la prestigieuse catégorie des ATP World Tour Masters 1000. Son vainqueur fut plus d’une fois le même que le lauréat des Internationaux de France. Rafael Nadal, qui remporta le tournoi monégasque de 2005 à 2012, soit durant sept années consécutives, en est l’un des meilleurs exemples.

Les commentaires du match seront assurés par Lionel Chamoulaud et Arnaud Clément. Nelson Monfort sera au bord du court pour les interviews des joueurs.

© Memento / Easy Company
© Memento / Easy Company
Embarqué: Saint-Barthélemy, l'île aux deux visages (Mercredi 20 Avril 20h50)

Tourisme haut de gamme, yachts à perte de vue, restaurants huppés… « Saint-Barth » et Saint-Martin font partie des destinations favorites des stars et des fortunes internationales. Zoom sur le revers de la médaille.
 
Petite île française de 25 km2 au nord de la Guadeloupe, « Saint-Barth » est la destination tendance des stars et des fortunes internationales. Elle vit essentiellement d’un tourisme très haut de gamme. Sur cette collectivité d’outre-mer, pas de camping, mais des hôtels 5 étoiles, des villas d’architecte qui poussent comme des champignons, des restaurants ultra-chic et des clubs huppés où l’on vient pour se détendre en toute sérénité.

Direction ce paradis pour gens fortunés où l’on ne paie pas d’impôts ni de TVA.
Mais la médaille a son revers : la vie y est hors de prix, que ce soit pour les produits de consommation courante, tous importés par avion ou par bateau, ou pour les loyers. L’économie de l’île est essentiellement axée sur le tourisme de luxe et la construction.

Une manne financière qui attire de plus en plus de monde. La population résidente a connu une augmentation exponentielle ces dernières années, passant de 2 500 habitants dans les années 1980 à 9 400 aujourd’hui. Et c’est sans compter sur les touristes qui font tripler la population de l’île en haute saison.

Une croissance qui entraîne des problématiques liées à l’urbanisme : circulation, énergie, traitement des déchets, gestion de l’eau. Comment faire face à ces besoins toujours croissants ? Surtout que la pression immobilière est telle que le développement de l’île se fait très souvent au détriment de son environnement…
À 21.45, Saint-Martin : l’île aux deux visages
 
Située aux confins de l’océan Atlantique et de la mer des Caraïbes, la petite île de Saint-Martin est l’une des destinations les plus prisées des vacanciers ! Mais, cette terre du bout du monde possède une particularité qui n’est pas sans conséquences pour ses habitants. Elle est coupée en deux, une partie appartenant à la France, l’autre aux Antilles néerlandaises. Enquête des deux côtés de la frontière.

© Theorem Films
© Theorem Films
Documentaire: Le souffle du Reggae (Samedi 16 Avril 23h40)

Ce documentaire constitue une immersion dans la scène reggae contemporaine. Construit comme un voyage, il explique comment, et avec quelle force, ce style musical continue d’inspirer les artistes du monde entier, de la Jamaïque à l’Afrique, en passant par la France.
 
« Tout le monde vient de quelque part, et ces racines sont dans l’espace. C’est l’espace des migrations successives qui ont emmené nos parents là où nous sommes. » Le reggae est sans aucun doute la musique qui incarne le mieux ces racines et ces migrations. Ainsi commencent, avec ces paroles du philosophe Yacouba Konaté, la réflexion et le périple de Jérémie Cuvillier à la rencontre de celles et ceux qui incarnent le reggae aujourd’hui. Celui, en France, de Sinsemilia, Taïro ou Danakil.

« On a refusé de copier les Jamaïcains, expliquent les Grenoblois de Sinsemilia. On s’en inspire énormément, mais, en même temps, on laisse la porte ouverte au rock, à la chanson française… parce que c’est notre culture. » Pour le Tourangeau Brahim, « l’essence du reggae, c’est la contestation ». Un sentiment qu’a longtemps partagé Taïro, fils d’un militant politique marocain exilé en France : « Au début, adolescent, j’avais envie de continuer son combat. Avec le temps, je me suis dit que je devais être musicien, essayer de faire de bonnes chansons, être moi-même… »

L’Afro-Caribéen Yaniss Odua est associé à l’image d’un « reggae qui évolue avec son temps… plus spontané » : le dancehall, très populaire et différent du roots des origines, sans renier la profondeur des paroles et du message du reggae authentique tel qu'il continue à le pratiquer.

Balik, membre du groupe français Danakil, confirme : « Le reggae a su se fondre avec les identités et muter : c’est ce qui le rend universel à travers les gens et les pays. » Le Normand Naâman, de séjour en Jamaïque, revendique cette appropriation : « On est cette nouvelle génération qui reprend le roots, qui le mélange avec d’autres styles musicaux, et surtout qui réconcilie le reggae avec le public. » Pour des musiciens jamaïcains comme Koro Fyah, voir « les artistes étrangers faire du reggae de manière si passionnée, ça nous inspire » 

Protoje, Billy « Mystic » et Diana Rutherford sont les visages de cette nouvelle scène du reggae jamaïcain. Mais, pour cette dernière, « ce n’est pas juste une forme artistique, c’est une partie du mouvement rasta : c’est indissociable ! Tu ne peux pas chanter de manière superficielle sans aller chercher les racines. » Ce sont celles qui viennent d’Ethiopie, évidemment, où est né le mouvement rastafari, inspiré par la vision panafricaine de Marcus Garvey. Depuis, le reggae a voyagé à son tour sur l’ensemble du continent africain. Bob Marley le pensait : « Lorsque le reggae arrivera en Afrique, il prendra une nouvelle dimension. »

Les reggaemen Ras Goody Brown, Takana Zion, Naftaly ou Kajeem en sont aujourd’hui les représentants. Le réalisateur Jérémie Cuvillier les a rencontrés lors du festival de reggae d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, où participait également Julius Garvey, le fils du « prophète », qui insiste : « Le reggae est une musique contestataire et révolutionnaire dans la pure tradition jamaïcaine. »

Mais, pour Naftaly, « on ne fait pas du reggae parce qu’on est rasta, tout le monde peut faire du reggae ! »

Documentaire: Le tour du monde en 80 vagues (Dimanche 17 Avril 09h25)

Des images à couper le souffle. Des champions qui défient la nature. Plongez au creux de la vague avec ce film qui donne envie de planifier ses prochaines vacances !
Résultat de plus de cinq années de tournage, ce documentaire propose de partir à la découverte des plus beaux spots de surf du monde. Direction Tahiti, Bali ou encore Hawaii pour contempler des surfeurs et des bodyboardeurs professionnels en pleine action sur des vagues de légende, tels que Kelly Slater, Ken Bradshaw, Adam D’Esposito, Jamie O’Brien… et bien d’autres.

Une rencontre avec la nature dans ce qu’elle a de plus beau, mais aussi de plus sauvage, comme cette rencontre avec le plus grand requin blanc jamais vu aux nord d’Hawaii.

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Ludovic Belzamine
Rédacteur en chef de Megazap.fr depuis 15 ans. En savoir plus sur cet auteur






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