C’est un véritable voyage dans le temps que propose Polynésie La 1ère cette année. À l’occasion des 60 ans de la télévision en Polynésie, la chaîne rend un hommage haut en couleur à la richesse musicale du Fenua, en diffusant, depuis le mois d’avril et jusqu’en octobre, une sélection rare et précieuse de clips cultes polynésiens.
Une programmation exceptionnelle, puisée dans les trésors de l’archive audiovisuelle locale, permet aux téléspectateurs de redécouvrir les voix et les visages qui ont marqué l’histoire musicale de nos îles. Cette initiative s’inscrit à la fois comme une célébration et un devoir de mémoire : rappeler combien la musique a toujours accompagné les évolutions de la société polynésienne, tout en témoignant du rôle central joué par la télévision comme témoin culturel et passeur de traditions.
La musique polynésienne s’est façonnée en parallèle de l’histoire télévisuelle locale. Depuis les premières émissions de l’ORTF dans les années 1960, jusqu’à l’ère moderne de Polynésie La 1ère, les caméras n’ont cessé de capter les rythmes, les danses, les voix puissantes ou douces qui font vibrer les Polynésiens. Cette rétrospective télévisuelle est donc bien plus qu’un simple programme musical : elle est un pan de notre mémoire collective.
Grâce au travail rigoureux du service des archives, de nombreuses séquences restaurées viennent éclairer des décennies de création artistique. Des prestations scéniques oubliées, des entretiens rares, des clips emblématiques : c’est tout un pan de la culture locale qui reprend vie à l’écran.
Cette célébration musicale met en lumière les figures marquantes de la chanson polynésienne, ces artistes dont les œuvres ont résonné dans nos foyers, nos fêtes, nos souvenirs. Parmi eux, Paola Golaz, l’inoubliable voix féminine au timbre sensible ; Barthélémy, pilier d’une époque où la musique locale fusionnait avec les influences du Pacifique ; Bobby Holcomb, véritable icône spirituelle et musicale, dont l’aura dépasse encore aujourd’hui les générations ; ou encore Esther Tefana, dont les ballades ont marqué les années 1980 et 1990.
Mais au-delà des grandes figures, cette sélection met aussi à l’honneur des artistes plus méconnus, témoins d’un patrimoine riche, multiforme, souvent transmis oralement ou dans l’intimité des enregistrements familiaux. C’est une invitation à redécouvrir la diversité des styles, des chansons traditionnelles aux fusions plus contemporaines.
Ce rendez-vous, étalé sur plusieurs mois, est l’occasion pour les jeunes générations de se reconnecter à leurs racines musicales et pour les plus anciens, de revivre les émotions d’autrefois. Il reflète aussi une volonté claire de Polynésie La 1ère : faire de la télévision un acteur culturel à part entière, capable de valoriser les patrimoines immatériels de notre société.
En dressant ce pont entre passé et présent, la chaîne rappelle que la musique, en Polynésie, est bien plus qu’un divertissement : c’est un langage identitaire, une forme de transmission, un lien profond entre les générations.
Rendez-vous jusqu’en octobre sur Polynésie La 1ère pour vibrer, chanter et se souvenir, à travers 60 ans de télévision et de musique polynésienne.
