Ce 26 septembre, le Portail numérique La1ere.fr et France 3 proposeront un documentaire inédit de Camille Clavel qui nous ous propose de découvrir le parcours de femmes et d'hommes qui ont fait une partie de leur carrière dans l'Hexagone, mais qui, après plusieurs années passées au loin, décident de rentrer au pays.
La Guadeloupe, la Martinique et la Guyane souffrent depuis longtemps de l'exode de leur jeunesse. Confrontés au chômage, à une offre de formation sous-dimensionnée et à des problèmes de mobilité, plus d'un tiers d'entre eux sont contraints de s'expatrier dans l'Hexagone dans le but d'y travailler et de s'y installer définitivement. Pourtant, malgré les embûches, un timide mouvement s'amorce, celui d'un retour dans leur territoire de jeunes Antillo-Guyanais.
C’est une démarche singulière et chargée de sens dans ces territoires où le taux de chômage est bien plus haut que dans l'Hexagone et où, très souvent, la réussite est associée au départ. Partagez l'histoire de celles et de ceux qui ont pris le chemin du retour pour diverses raisons et motivations.
Avant de devenir éleveur de poulets bio en Guadeloupe, Boris Damase était paysagiste en région parisienne. Après six ans dans cette branche, en 2015, il décide avec sa compagne de rentrer en Guadeloupe pour revenir à leur ambition initiale, celle de contribuer à l'avancée de la Guadeloupe.
Steevie Kazal, native de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, s'installe avec sa mère dans l'Hexagone à l'âge de 14 ans. Diplômée d'une école supérieure de commerce, après plusieurs années passées dans une multinationale en tant que directrice des Ressources humaines, elle décide de retourner en Guyane en 2017, suite à un grand mouvement social qui l'a touchée. Sur place, elle privilégie des missions de service public pour améliorer le cadre de vie des Guyanais.
Entomologiste et spécialiste du moustique vecteur Aedes aegypti qui transmet la dengue et le chikungunya aux Antilles, après sa thèse, Laurence Farraudière passe trois ans en Nouvelle-Calédonie puis à La Réunion. Elle travaille sur des projets internationaux pour la prévention des maladies transmises par les moustiques. Mais, en mars 2021, la crise du covid stoppe ses activités et la contraint à rentrer en Martinique chez ses parents. Aujourd'hui, à Fort-de-France, elle enseigne et poursuit ses recherches.
Danseur et chorégraphe guadeloupéen de stature internationale, Léo Lérus intègre le Conservatoire national de Paris à seulement 14 ans. Après ses études, il travaille, pendant des années, avec de prestigieuses compagnies à travers le monde. Mais un jour, il a un déclic qui lui fait prendre conscience qu'il est temps de rentrer au pays. Il ressent le besoin de revenir aux sources, voir ses proches et développer une autre pratique de son art.
Pourquoi ont-ils décidé de retourner sur leur territoire ? Comment se sont-ils reconnectés à leur terre ? Quels obstacles rencontrent-ils une fois sur place ? Comment y vivent-ils et y développent-ils leurs savoirs et expertises ? Ils nous racontent sans filtre leur parcours de vie.
Le documentaire sera diffusé le 26 septembre dès 18h00 sur la1ere.fr et 00H40 sur France 3 (Horaires Métropole, ndlr).
La Guadeloupe, la Martinique et la Guyane souffrent depuis longtemps de l'exode de leur jeunesse. Confrontés au chômage, à une offre de formation sous-dimensionnée et à des problèmes de mobilité, plus d'un tiers d'entre eux sont contraints de s'expatrier dans l'Hexagone dans le but d'y travailler et de s'y installer définitivement. Pourtant, malgré les embûches, un timide mouvement s'amorce, celui d'un retour dans leur territoire de jeunes Antillo-Guyanais.
C’est une démarche singulière et chargée de sens dans ces territoires où le taux de chômage est bien plus haut que dans l'Hexagone et où, très souvent, la réussite est associée au départ. Partagez l'histoire de celles et de ceux qui ont pris le chemin du retour pour diverses raisons et motivations.
Avant de devenir éleveur de poulets bio en Guadeloupe, Boris Damase était paysagiste en région parisienne. Après six ans dans cette branche, en 2015, il décide avec sa compagne de rentrer en Guadeloupe pour revenir à leur ambition initiale, celle de contribuer à l'avancée de la Guadeloupe.
Steevie Kazal, native de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, s'installe avec sa mère dans l'Hexagone à l'âge de 14 ans. Diplômée d'une école supérieure de commerce, après plusieurs années passées dans une multinationale en tant que directrice des Ressources humaines, elle décide de retourner en Guyane en 2017, suite à un grand mouvement social qui l'a touchée. Sur place, elle privilégie des missions de service public pour améliorer le cadre de vie des Guyanais.
Entomologiste et spécialiste du moustique vecteur Aedes aegypti qui transmet la dengue et le chikungunya aux Antilles, après sa thèse, Laurence Farraudière passe trois ans en Nouvelle-Calédonie puis à La Réunion. Elle travaille sur des projets internationaux pour la prévention des maladies transmises par les moustiques. Mais, en mars 2021, la crise du covid stoppe ses activités et la contraint à rentrer en Martinique chez ses parents. Aujourd'hui, à Fort-de-France, elle enseigne et poursuit ses recherches.
Danseur et chorégraphe guadeloupéen de stature internationale, Léo Lérus intègre le Conservatoire national de Paris à seulement 14 ans. Après ses études, il travaille, pendant des années, avec de prestigieuses compagnies à travers le monde. Mais un jour, il a un déclic qui lui fait prendre conscience qu'il est temps de rentrer au pays. Il ressent le besoin de revenir aux sources, voir ses proches et développer une autre pratique de son art.
Pourquoi ont-ils décidé de retourner sur leur territoire ? Comment se sont-ils reconnectés à leur terre ? Quels obstacles rencontrent-ils une fois sur place ? Comment y vivent-ils et y développent-ils leurs savoirs et expertises ? Ils nous racontent sans filtre leur parcours de vie.
Le documentaire sera diffusé le 26 septembre dès 18h00 sur la1ere.fr et 00H40 sur France 3 (Horaires Métropole, ndlr).