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ASOU CHIMEN DKB (DANMYÉ-KALENNDA-BÈLÈ): Hommage à l'Association AM4, au monde du DKB et à ses valeurs, le 29 septembre sur Martinique La 1ère


Rédigé le Mardi 29 Septembre 2020 à 10:14 |


Cette semaine dans Mémoire Vive, découvrez le documentaire inédit "Asou Chimen Danmyé Kalennda Bèlè", un film de Christian Foret, qui rend hommage à l'Association AM4, au monde du DKB et à ses valeurs.


Le mardi 29 septembre dans Mémoire Vive, découvrez le documentaire inédit "Asou Chimen Danmyé Kalennda Bèlè", un film de 53 minutes de Christian Foret, qui rend hommage à l'Association AM4, au monde du DKB et à ses valeurs.

À l’origine des danses et musiques au tambour de Martinique, il y avait les Kalennda. Cependant, l’habitude a été prise de désigner sous le terme Bèlè les danses au tambour et ainsi (se faisant) d’en réduire la portée symbolique.

Le film Asou chimen Danmyé Kalennda Bèlè, au-delà de l’histoire de l’association AM4, est un hommage au monde du DKB et à ses valeurs. À travers les entretiens avec certains acteurs de cette période, ce documentaire partage leurs réflexions, évoque les doutes auxquels ils ont été confrontés, les joies ainsi que les difficultés de cette aventure.

Il invite aussi à une meilleure connaissance des pratiques DKB. À ce titre il a une valeur patrimoniale. Il se conjugue au présent, dans la dynamique d’une association en perpétuel mouvement qui se construit par le questionnement sur le sens de cette culture martiniquaise ancrée mais également en constante évolution.

Par le prisme de ce film, c'est une vision de la Martinique que l'on voit apparaître, traduit par le “Mannyè-viv” (répertorié à la fin du document) que l'on pourrait entendre comme une façon d'être, une philosophie de vie.

C'est l'essence du DKB, mis en lumière par l'AM4. Ce “Mannyè-viv” est la colonne vertébrale du film, il s’exprime au-delà des mots et des images. Le travail de l'AM4 découle de cette philosophie et parallèlement, la développe à son tour en la diffusant jour après jour.

Héritière des traditions guerrières et des cultes des Africains déportés et réduits en esclavage aux Amériques, la tradition populaire du Danmyé, a existé sur tout le territoire martiniquais. Le Danmyé a affronté préjugés racistes, interdits administratifs et religieux dans un contexte de profondes mutations socio-économiques à partir des années 60.

La formulation Danmyé-Kalennda-Bèlè permet de rendre compte de l’évolution historique ainsi que de la nature profonde et de l’étendue de ce patrimoine actuel.

Le DKB est un concentré de l’expérience et de l’identité rituelle, gestuelle et chorégraphique des Martiniquais. Il comporte à la fois une dimension d’héritage, en perpétuant et en transmettant des pratiques qui se font depuis de nombreuses années et une dimension moderne qui permet d’explorer d’autres chemins.

Le Danmyé-Kalennda-Bèlè nous enracine dans nos mémoires les plus enfouies qu’il réactive, en même temps qu’il nous invite sans cesse à l’exploration et au voyage en nous-mêmes, avec les autres et avec ce qui nous entoure. 

ASOU CHIMEN DKB (DANMYÉ-KALENNDA-BÈLÈ) est à retrouver le 29 septembre dans l'émission "Mémoire Vive" et en Replay sur le site de Martinique La 1ère.

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Ludovic Belzamine
Rédacteur en chef de Megazap.fr depuis 15 ans. En savoir plus sur cet auteur






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