Megazap




76e édition du Festival de Cannes : Retour sur la carrière de Marie-Josèphe Yoyotte et hommage à Melvin Van Peebles sur les chaînes La 1ère

Rédigé le Mardi 2 Mai 2023 à 12:09



© FTV
© FTV
Du 16 au 27 mai 2023, la Croisette se met à l'heure du Festival de Cannes. Pour cette 76e édition, le pôle Outre-mer de France Télévisions revient sur la carrière de Marie-Josèphe Yoyotte, qui a contribué, par son travail de monteuse, à la mise en lumière de films de notre mémoire collective tels que Les Quatre Cents Coups de François Truffaut, Rue Cases-Nègres d'Euzhan Palcy ou encore Moi, un Noir de Jean Rouch.

Cette programmation rend également hommage au cinéaste Melvin Van Peebles, qui a laissé une marque indélébile dans le paysage cinématographique mondial, notamment par son regard sur l'Amérique noire des années 1970.

Enfin, la question de la représentation de l'esclavage au cinéma sera abordée à l'heure où une nouvelle génération de cinéastes apporte une vision différente sur le sujet.

Au programme

Le cinéma de Marie-Josèphe
Documentaire réalisé par Jil Servant ur les chaînes du Réseau La 1ère et La1ere.fr


Exerçant avec passion le métier méconnu de cheffe monteuse au cinéma, Marie-Josèphe Yoyotte est une référence dans son domaine, des années 1950 aux années 2000. Cette originaire de la Martinique aura touché à tous les genres cinématographiques et aura même su s’adapter à la révolution numérique. Avec détermination et une grande ouverture d’esprit, elle a accompagné les débuts de la Nouvelle Vague tout en soutenant par la suite toutes les évolutions du cinéma français.

Naissance d’un héros noir au cinéma : Sweet Sweetback
Documentaire réalisé par Catherine Bernstein et Martine Delumeau


Detroit, le 31 mars 1971. Une foule jeune et noire se presse devant le cinéma Grand Circus. Une affluence inhabituelle pour un film indépendant classé X au titre bizarre, Sweet Sweetback’s Baadasssss Song de Melvin Van Peebles. Ébahi et ravi, le public découvre un héros noir (joué par le réalisateur lui-même) en révolte contre une Amérique raciste.

Employé dans une maison close du ghetto de Watts, à Los Angeles, Sweetback a pris la tangente parce qu’il a défendu un Black Panther et assommé les policiers qui l’agressaient. « Le thème du film c’est : vous avez saigné mon père et ma mère, mais vous ne m’aurez pas », résume posément Melvin Van Peebles.

Ce documentaire revient sur la figure de ce réalisateur et acteur afro-américain disparu en 2021 qui a révolutionné la représentation des Noirs à l’écran.

L'esclavage au cinéma, la fin d'un tabou ?
Réalisé par Regis Dubois sur Culturebox, les chaînes du Réseau La 1ère et La1ere.fr


S’il existe aux États-Unis de nombreux films de cinéma qui traitent de la question de l’esclavage, depuis La Case de l’oncle Tom (1903) en passant par Naissance d'une nation (1915) jusqu’à Antebellum (2020), en France, la plupart des spectateurs et téléspectateurs ne peuvent citer qu’un seul long-métrage français sur le sujet : Case départ (2011). Comment expliquer un tel décalage ? Pourquoi existe-t-il si peu de films chez nous ? Pourquoi a-t-on tant de mal à représenter cette partie de notre passé ? Peut-on parler d’un « tabou » français ?


Nouveau commentaire :
Twitter








Facebook
Inscription à la newsletter