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Polynésie: Projet de loi du Pays portant création d’un soutien à la création cinématographique et audiovisuelle (SCCA)


Rédigé le Lundi 1 Février 2021 à 07:37 |



En 2014, la loi du Pays du 14 août 2014 a instauré le dispositif de soutien à la création audiovisuelle et numérique (SCAN). Depuis sa création, des modifications ont été opérées, notamment pour séparer les aides aux projets numériques des aides à l’audiovisuel. Depuis 2015, 13 commissions se sont tenues, à raison de 2 en moyenne, par an.

Au total, 317 demandes d’aide ont été examinées, 179 projets ont été aidés à hauteur de 645 263 000 Fcfp pour un investissement en Polynésie française de l’ordre de 2 milliards Fcfp (audiovisuel seulement). En outre, 45 projets d’écriture ont été soutenus par le SCA, 16 sont en développement, et 179 sont en production.

Pour autant, une évolution substantielle s’impose, tant au niveau du champ d’application du dispositif, que des critères d’attribution, des modalités de l’aide et des obligations des bénéficiaires. Pour ces raisons, un nouveau dispositif d’aide à la création audiovisuelle et cinématographique (SCCA) est proposé, avec comme objectif d’avoir un soutien plus équitable, avec de meilleures garanties de retombées économiques, tout en accentuant la recherche de qualité, d’originalité et de création des œuvres aidées.

Le nouveau dispositif est étendu au soutien à la production cinématographique et aux courts-métrages de création, tout en rendant éligibles les projets destinés à une primo diffusion en salle de cinéma ou sur les SMAD (service de médias audiovisuels à la demande).

Les aides financières du dispositif SCCA s’inscrivent dans le cadre de la poursuite du développement et de la professionnalisation de la filière audiovisuelle en concourant au financement à la préparation et à la production des œuvres audiovisuelles et cinématographiques. Ce nouveau dispositif marque également le début d’une véritable considération pour les projets de création de fiction. La fiction en Polynésie s’est clairement développée ces dernières années. Des longs métrages, des séries TV commencent à se développer localement.

Plus qu’une aide financière, le SCCA traduit la volonté du gouvernement d’investir durablement dans l’industrie audiovisuelle et cinématographique du Pays. Il vient en appui à des producteurs confirmés et à de jeunes professionnels.

Le SCCA intervient de manière pragmatique et dans un esprit de maîtrise des deniers publics. Il permettra ainsi de soutenir la production et la coproduction d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques de création, d’encourager la réalisation d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques en Polynésie française, de promouvoir une filière présentant un intérêt socio-économique pour le Pays en poursuivant la professionnalisation des métiers de l’audiovisuel, et de valoriser la diversité et la richesse du patrimoine naturel, historique et culturel de la Polynésie française.

Le SCCA a pour objectifs complémentaires de promouvoir la production d’œuvres présentant un intérêt socio-économique significatif pour la Polynésie française, de favoriser l’émergence de nouveaux talents tout en respectant et considérant l’expérience des professionnels déjà établis, de favoriser et garantir des emplois locaux sur des postes techniques et artistiques, et de soutenir la coproduction, dans le but d’améliorer la visibilité de la Polynésie sur les marchés émetteurs à moindre frais, de favoriser le transfert de savoir-faire et la formation des techniciens locaux, et aussi d’attirer des financements extérieurs.

Le dispositif d’aide met l’accent sur le développement et la professionnalisation de la filière audiovisuelle et des acteurs concernés en fixant un certain nombre d’exigences et de nouveaux critères d’éligibilité. Enfin, dans le but d’encourager une plus grande diversité des œuvres aidées, une plus grande créativité en matière de fiction et un accroissement de la qualité des productions locales, la primo diffusion des œuvres éligibles est étendue aux salles de cinéma et au SMAD (service de médias audiovisuels à la demande).

Ce projet de texte, soumis à l’examen du Conseil économique, social, environnemental et culturel de la Polynésie française lors sa séance plénière en décembre dernier, a recueilli un avis favorable.

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