Le groupe beIN Sports conserve deux lots sur les quatre mis sur le marché. Le contrat, qui rapportait 22 millions d'euros par saison lors de la période précédente, a été multiplié par trois.
Ce résultat a « très largement dépassé nos attentes. Ces résultats financiers historiques témoignent de la compétitivité du foot français », s'est félicitée la présidente de la LFP, Nathalie Boy de la Tour. « Cela s'inscrit dans une suite industrielle logique » de l'appel d'offres de la L1, a souligné Didier Quillot, directeur général de la Ligue.
Rappelons que les droits télé pour la première division française sur cette même période 2020-2024 ont été attribués, fin mai, pour un montant record de 1,152 milliard d'euros par an, avec comme grand gagnant le groupe espagnol Mediapro. « On a une visibilité économique inédite, exceptionnelle, parce qu'on parle de 1,217 milliard d'euros par an » au total, a ajouté Didier Quillot. « L'écart avec les voisins européens est en partie comblé. »
Dans le détail, 4 lots ont été vendus pour la L2. Le lot n° 1, qui comprend notamment huit matches en direct par journée de championnat, diffusés le samedi à 19 heures, a été attribué à Mediapro. Tout comme le lot n° 4 (magazines du mardi au vendredi).
Le lot n° 2, qui porte notamment sur les barrages L1/L2 et N1/L2, les pré-barrage, et un match par journée de championnat, le samedi à 15 heures, et le n° 3, qui comprend un match diffusé le lundi à 20 h 45 pour 10 journées et un match de 2e choix pour 28 journées, ont été acquis par beIN Sports.
En revanche, l'appel d'offres de la Coupe de la Ligue est « infructueux ». « Nous n'avons pas reçu d'offres. Le timing n'était pas le bon », a précisé Didier Quillot. « On va tranquillement solliciter le marché de gré à gré [...] entre maintenant et le printemps. » Canal+ et France Télévisions, les deux co-diffuseurs actuels, versent près de 24 millions d'euros.