L’Anses publie ce jour une version actualisée de son expertise sur les effets potentiels de la 5G sur la santé, à la suite de la consultation publique organisée entre avril et juin 2021 sur son premier avis. Les précisions apportées suite à l’analyse des contributions et la prise en compte des mesures d’exposition récentes confortent les conclusions initiales de l’expertise. En l’état des connaissances, l’Agence estime peu probable que le déploiement de la 5G entraine de nouveaux risques pour la santé, comparé aux générations de téléphonie précédentes.
L’Anses a publié en avril 2021 son avis concernant l’évaluation des effets sanitaires associés au déploiement de la 5G et le rapport d’expertise correspondant. Au vu de l’intérêt sociétal pour le sujet et afin de recueillir d’éventuelles données complémentaires, l'Agence a souhaité organiser une consultation publique sur ces documents. Entre le 20 avril et le 1er juin 2021, plus de 200 contributions de la part d'associations, de citoyens et d'industriels ont été recueillies, traduisant des besoins de clarifications ou de précisions sur ce sujet complexe. Chaque commentaire a fait l'objet d'une analyse par l’Agence. L’avis et le rapport ont été complétés ou modifiés en tenant compte des éléments pertinents apportés. « Nous nous sommes engagés, depuis plusieurs années, dans un dialogue avec les parties prenantes sur l’évaluation des effets sur la santé des radiofréquences. Au-delà des compléments apportés, cette consultation nous a aussi permis de mieux expliquer notre démarche, tout en précisant les arguments qui soutiennent nos conclusions, pour une meilleure compréhension de tous » précise Olivier Merckel, Chef de l’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques.
L’avis et le rapport actualisés publiés ce jour intègrent des précisions en réponse aux remarques reçues. Ils tiennent également compte des dernières données disponibles de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) en matière d’exposition aux champs électromagnétiques mesurés au voisinage des antennes relais 5G.
Ces éléments confortent les conclusions initiales de l’expertise, à savoir que :
Crédit Photo : Depositphotos
L’Anses a publié en avril 2021 son avis concernant l’évaluation des effets sanitaires associés au déploiement de la 5G et le rapport d’expertise correspondant. Au vu de l’intérêt sociétal pour le sujet et afin de recueillir d’éventuelles données complémentaires, l'Agence a souhaité organiser une consultation publique sur ces documents. Entre le 20 avril et le 1er juin 2021, plus de 200 contributions de la part d'associations, de citoyens et d'industriels ont été recueillies, traduisant des besoins de clarifications ou de précisions sur ce sujet complexe. Chaque commentaire a fait l'objet d'une analyse par l’Agence. L’avis et le rapport ont été complétés ou modifiés en tenant compte des éléments pertinents apportés. « Nous nous sommes engagés, depuis plusieurs années, dans un dialogue avec les parties prenantes sur l’évaluation des effets sur la santé des radiofréquences. Au-delà des compléments apportés, cette consultation nous a aussi permis de mieux expliquer notre démarche, tout en précisant les arguments qui soutiennent nos conclusions, pour une meilleure compréhension de tous » précise Olivier Merckel, Chef de l’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques.
L’avis et le rapport actualisés publiés ce jour intègrent des précisions en réponse aux remarques reçues. Ils tiennent également compte des dernières données disponibles de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) en matière d’exposition aux champs électromagnétiques mesurés au voisinage des antennes relais 5G.
Ces éléments confortent les conclusions initiales de l’expertise, à savoir que :
- Avec le déploiement de la technologie 5G dans des bandes de fréquences d’ores et déjà utilisées par les technologies 3G et 4G, comprises entre 700 MHz et 2,1 GHz, ou dans la bande de fréquence 3,5 GHz, les niveaux globaux d’exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes. Il est peu probable que ce déploiement entraîne de nouveaux risques pour la santé, comparé aux résultats des expertises sur les générations de téléphonie précédentes ;
- Concernant la bande de fréquences 26 GHz, qui n’est pas encore exploitée en France pour le déploiement de la 5G, l’exposition se différencie par une pénétration beaucoup plus faible des ondes. Pour autant, les données sont à l’heure actuelle trop peu nombreuses pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires ;
- Il est nécessaire de poursuivre la production de données, en particulier pour suivre l’évolution de l’exposition des populations au fil de l’extension du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation des réseaux 5G. De façon plus générale, l’acquisition de connaissances nouvelles, notamment sur les liens entre expositions et effets sanitaires, reste également essentielle. En effet, si les travaux successifs de l’Anses sur les radiofréquences, sur lesquels cette dernière expertise s’appuie, indiquent qu’il n’existe pas à ce jour de preuve d’effet sanitaire lié aux usages numériques courants, d’autres effets comme le développement de cancer, l’altération du fonctionnement cérébral ou de la fertilité continuent de faire l’objet de travaux.
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