Jean-Claude Lother - © Quad Productions / France 2 Cinéma / Mars Films / Chaocorp / Zamba Productions / Scope Pictures
Ô Carnavals: Mardi 9 Février à partir de 20h50
En ce jour de mardi gras, France Ô fait son carnaval avec sept heures de programmes ! La comédie 30° Couleur, qui raconte le retour au pays d’un Martiniquais, ouvre le bal. La nuit se poursuit dans les coulisses du carnaval de Rio, avant un florilège des plus belles parades ultramarines.
30° Couleur: Patrick est un homme rigoureux et borné. Alors qu’il était un élève brillant aux Antilles, sa mère l’a envoyé en métropole à l’âge de dix ans pour y faire ses études. Trente ans plus tard, il est devenu un historien réputé et fier.
En ce jour de mardi gras, France Ô fait son carnaval avec sept heures de programmes ! La comédie 30° Couleur, qui raconte le retour au pays d’un Martiniquais, ouvre le bal. La nuit se poursuit dans les coulisses du carnaval de Rio, avant un florilège des plus belles parades ultramarines.
30° Couleur: Patrick est un homme rigoureux et borné. Alors qu’il était un élève brillant aux Antilles, sa mère l’a envoyé en métropole à l’âge de dix ans pour y faire ses études. Trente ans plus tard, il est devenu un historien réputé et fier.
Coupé de sa famille et de ses traditions, il s’est intégré au point d’en avoir oublié ses racines. Apprenant que sa mère est sur le point de mourir, il part en urgence pour la Martinique, avec sa fille unique, et y débarque en pleine période de carnaval.
Durant trois jours, accompagné de son ami d’enfance, l’irrésistible Zamba, il va être emporté dans un tourbillon de folie, d’émotions, d’humour et de situations rocambolesques. Un voyage initiatique rythmé par l’ambiance et les couleurs du carnaval.
Trois jours qui vont changer sa vie… Après le succès de son premier long-métrage, La Première Étoile, Lucien Jean-Baptiste signe une comédie généreuse et touchante qui oscille entre rires et larmes.
Avec Lucien Jean-Baptiste, Édouard Montoute, Marie-Sohna Condé, Magaly Berdy…
Et aussi…
© Getty Images
Despot Housewives, Les Grandes dépensières: Mercredi 10 Février 20h50 (Horaire Métropole)
Quel rôle les femmes de despotes bien connus ont-elles joué auprès de leur tyran de mari ? Quel était leur véritable pouvoir ? En cinq épisodes thématiques, le réalisateur Joel Soler dévoile la face cachée des principales dictatures du XXe siècle par le biais du portrait des premières dames.
« Je suis la femme la plus cupide au monde. J’adore tout ce qui est beau, tout ce qui est délicieux. J’aime l’argent. C’est un désir naturel ! » Fausse naïveté ou vrai cynisme ? Difficile à savoir tant Imelda Marcos semble à l’aise devant la caméra de Joel Soler.
Pomponnée à souhait, impeccablement habillée, la veuve de l’ancien président des Philippines Ferdinand Marcos (19651986) a accepté d’ouvrir les portes de sa somptueuse maison au réalisateur de cette formidable série. Évoluant au milieu de ses tableaux de maître, elle répond avec un sourire désarmant aux questions pas toujours faciles sur sa vie passée.
Le détournement de 50 milliards d’euros de fonds publics ? « Il n’y avait rien à voler. » Les immeubles à New York au nom du couple ? « Achetés pour redonner à notre nation sa grandeur »… Les milliers de chaussures et de vêtements ? « La beauté apportait un peu de bonheur aux pauvres dans leur vie misérable. » On croit rêver.
Mais, Imelda, qui sert de fil conducteur à ce premier épisode, n’est malheureusement pas la seule des « grandes dépensières » de ce monde. D’autres, telle Michèle Duvalier, femme du tristement célèbre président de Haïti Baby Doc, ou Leïla Ben Ali, épouse de l’autocrate tunisien, ont utilisé leurs charmes pour s’enrichir sans complexes au détriment de la population de leur pays.
Concubine forcée à l’adolescence, choisie parmi une vingtaine d’autres et contrainte au mariage, Catherine Bokassa a servi de faire-valoir à son empereur de mari, mais elle a aussi profité de ses largesses.
Au Zaïre, Bobi et sa sœur jumelle, l’épouse et la maîtresse officielle, n’ont rien trouvé à redire aux exactions commises par l’autoproclamé maréchal Mobutu. Mais, le plus étonnant est que, après avoir participé aux pillages des caisses de leurs États respectifs et vraisemblablement contribué à la chute de leurs maris, chacune de ces femmes profite aujourd’hui d’un exil doré…
Quel rôle les femmes de despotes bien connus ont-elles joué auprès de leur tyran de mari ? Quel était leur véritable pouvoir ? En cinq épisodes thématiques, le réalisateur Joel Soler dévoile la face cachée des principales dictatures du XXe siècle par le biais du portrait des premières dames.
« Je suis la femme la plus cupide au monde. J’adore tout ce qui est beau, tout ce qui est délicieux. J’aime l’argent. C’est un désir naturel ! » Fausse naïveté ou vrai cynisme ? Difficile à savoir tant Imelda Marcos semble à l’aise devant la caméra de Joel Soler.
Pomponnée à souhait, impeccablement habillée, la veuve de l’ancien président des Philippines Ferdinand Marcos (19651986) a accepté d’ouvrir les portes de sa somptueuse maison au réalisateur de cette formidable série. Évoluant au milieu de ses tableaux de maître, elle répond avec un sourire désarmant aux questions pas toujours faciles sur sa vie passée.
Le détournement de 50 milliards d’euros de fonds publics ? « Il n’y avait rien à voler. » Les immeubles à New York au nom du couple ? « Achetés pour redonner à notre nation sa grandeur »… Les milliers de chaussures et de vêtements ? « La beauté apportait un peu de bonheur aux pauvres dans leur vie misérable. » On croit rêver.
Mais, Imelda, qui sert de fil conducteur à ce premier épisode, n’est malheureusement pas la seule des « grandes dépensières » de ce monde. D’autres, telle Michèle Duvalier, femme du tristement célèbre président de Haïti Baby Doc, ou Leïla Ben Ali, épouse de l’autocrate tunisien, ont utilisé leurs charmes pour s’enrichir sans complexes au détriment de la population de leur pays.
Concubine forcée à l’adolescence, choisie parmi une vingtaine d’autres et contrainte au mariage, Catherine Bokassa a servi de faire-valoir à son empereur de mari, mais elle a aussi profité de ses largesses.
Au Zaïre, Bobi et sa sœur jumelle, l’épouse et la maîtresse officielle, n’ont rien trouvé à redire aux exactions commises par l’autoproclamé maréchal Mobutu. Mais, le plus étonnant est que, après avoir participé aux pillages des caisses de leurs États respectifs et vraisemblablement contribué à la chute de leurs maris, chacune de ces femmes profite aujourd’hui d’un exil doré…
© 2015 Mandarin Cinema - Gaumont - Photographe Julian Torres
Chocolat, une histoire du rire: Samedi 8 Février 18h40
Alors qu’Omar Sy endosse sur grand écran, à partir du 3 février, le costume du premier clown noir de France dans le film Chocolat, ce documentaire se penche sur le rôle des humoristes noirs. En cent ans, quel a été l’impact de Joséphine Baker ou encore du film Intouchables sur l’image et l’émancipation de la minorité noire en France ? Pascal Légitimus, Shirley Souagnon et bien d’autres apportent des éléments de réponse.
Au début du XXe siècle, à Paris, un ancien esclave devenu clown sous le nom de Chocolat triomphe sur la piste du prestigieux Nouveau Cirque. Première vedette noire de France, il est devenu ce qu’on appellerait maintenant « la personnalité préférée des Français ».
Or, un siècle plus tard, c’est encore un artiste noir, acteur et ancien humoriste, qui trône au sommet du palmarès des stars les plus populaires de France : Omar Sy. Tout juste cent ans après la mort du clown Chocolat, il l’incarne au cinéma pour faire connaître la trajectoire hors du commun de cet ancien esclave devenu vedette parisienne.
Est-ce seulement un hasard si, à un siècle d’intervalle, deux grandes figures de la culture populaire française sont des acteurs noirs qui ont conquis le public en le faisant rire ? Chocolat, une histoire du rire interroge un siècle de culture populaire pour analyser les liens entre humour et intégration dans l’histoire des Noirs en France.
Alternant archives, témoignages et décryptages, le documentaire revient sur le sourire de Joséphine Baker, les fous rires hilares d’Henri Salvador, les blagues mythiques de Pascal Légitimus, les émissions phares de Canal + et les stand up actuels.
Mais il analyse aussi des films et des succès comme La Première Étoile, Intouchables ou Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? Comment l’image des Noirs a-t-elle évolué au cours du siècle ? Et, surtout, pourquoi a-t-il toujours fallu passer par la porte du rire pour se faire une place dans le paysage culturel et audiovisuel ?
Il donne aussi la parole à des cinéastes comme Lucien Jean-Baptiste et Éric Toledano ; des humoristes tels Shirley Souagnon, Pascal Légitimus, Noom et Patson ; des historiens comme Pap Ndiaye ou Gérard Noiriel…
Du clown Chocolat à la star d’Intouchables, un fil rouge semble s’être déroulé au fil des décennies : celui d’une intégration par l’humour, où il s’agit de démonter les préjugés avec des mots d’esprit. Mais peut-on vraiment dynamiter les stéréotypes grâce à un éclat de rire ?
Alors qu’Omar Sy endosse sur grand écran, à partir du 3 février, le costume du premier clown noir de France dans le film Chocolat, ce documentaire se penche sur le rôle des humoristes noirs. En cent ans, quel a été l’impact de Joséphine Baker ou encore du film Intouchables sur l’image et l’émancipation de la minorité noire en France ? Pascal Légitimus, Shirley Souagnon et bien d’autres apportent des éléments de réponse.
Au début du XXe siècle, à Paris, un ancien esclave devenu clown sous le nom de Chocolat triomphe sur la piste du prestigieux Nouveau Cirque. Première vedette noire de France, il est devenu ce qu’on appellerait maintenant « la personnalité préférée des Français ».
Or, un siècle plus tard, c’est encore un artiste noir, acteur et ancien humoriste, qui trône au sommet du palmarès des stars les plus populaires de France : Omar Sy. Tout juste cent ans après la mort du clown Chocolat, il l’incarne au cinéma pour faire connaître la trajectoire hors du commun de cet ancien esclave devenu vedette parisienne.
Est-ce seulement un hasard si, à un siècle d’intervalle, deux grandes figures de la culture populaire française sont des acteurs noirs qui ont conquis le public en le faisant rire ? Chocolat, une histoire du rire interroge un siècle de culture populaire pour analyser les liens entre humour et intégration dans l’histoire des Noirs en France.
Alternant archives, témoignages et décryptages, le documentaire revient sur le sourire de Joséphine Baker, les fous rires hilares d’Henri Salvador, les blagues mythiques de Pascal Légitimus, les émissions phares de Canal + et les stand up actuels.
Mais il analyse aussi des films et des succès comme La Première Étoile, Intouchables ou Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? Comment l’image des Noirs a-t-elle évolué au cours du siècle ? Et, surtout, pourquoi a-t-il toujours fallu passer par la porte du rire pour se faire une place dans le paysage culturel et audiovisuel ?
Il donne aussi la parole à des cinéastes comme Lucien Jean-Baptiste et Éric Toledano ; des humoristes tels Shirley Souagnon, Pascal Légitimus, Noom et Patson ; des historiens comme Pap Ndiaye ou Gérard Noiriel…
Du clown Chocolat à la star d’Intouchables, un fil rouge semble s’être déroulé au fil des décennies : celui d’une intégration par l’humour, où il s’agit de démonter les préjugés avec des mots d’esprit. Mais peut-on vraiment dynamiter les stéréotypes grâce à un éclat de rire ?
© Universal Studios international BV
Ciné Mix, Spécial Nouvel an chinois: Lundi 8 Février 20h50
Le secret des poignards volants
En 859, la dynastie Tang est sur le déclin en Chine. Le gouvernement corrompu doit lutter contre des armées révolutionnaires, dont la plus puissante est « la maison des Poignards volants ».
Deux capitaines de l’armée, Leo et Jin, sont envoyés pour démasquer et capturer le chef de cette armée redoutable…
Le réalisateur de Hero signe un film de sabre à la fascinante sophistication visuelle et met en scène une déchirante histoire d’amour.
Avec Takeshi Kaneshiro, Andy Lau, Ziyi Zhang, Dandan Song…
22h40: Tigre et Dragon
Le secret des poignards volants
En 859, la dynastie Tang est sur le déclin en Chine. Le gouvernement corrompu doit lutter contre des armées révolutionnaires, dont la plus puissante est « la maison des Poignards volants ».
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Le réalisateur de Hero signe un film de sabre à la fascinante sophistication visuelle et met en scène une déchirante histoire d’amour.
Avec Takeshi Kaneshiro, Andy Lau, Ziyi Zhang, Dandan Song…
22h40: Tigre et Dragon
Dans la Chine ancienne, Li Mu Bai, un combattant hors pair, possède une épée, « Destinée », aux vertus magiques. Il la confie à sa sœur d’armes Yu Shu Lien pour qu’elle la remette au seigneur Té. Le vieux maître l’accepte, mais l’épée est dérobée…
Auréolé de quatre oscars, dont celui du meilleur film étranger, le film d’Ang Lee se révèle une œuvre poétique et majestueuse. Avec Chow Yun-Fat, Michelle Yeoh, Chang Chen, Ziyi Zhang...