La première conférence de presse du 23e Festival International du Film Documentaire Océanien (FIFO) s’est tenue ce mardi 2 décembre dans les locaux de Polynésie La 1ère, partenaire historique et soutien indéfectible de l’événement.
Accueillis par Jean-Philippe Lemée, directeur régional de la chaîne, et Laura Théron, déléguée générale de l’AFIFO, les invités et les médias ont pu découvrir les contours d’une édition 2026 particulièrement dense, sensible et résolument ancrée dans les enjeux contemporains du Pacifique.
Un festival hybride et fédérateur
Le FIFO 2026 se déroulera du 6 au 15 février 2026, à la fois en ligne et en présentiel à Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture, confirmant sa volonté d’accessibilité et de rayonnement international. Une formule hybride désormais totalement maîtrisée, qui permet de toucher un public élargi, bien au-delà du fenua.
Hommage à Mareva Leu, figure culturelle polynésienne
Cette 23e édition sera dédiée à Mareva Leu, personnalité emblématique de la culture polynésienne et membre du comité de présélection du festival, disparue récemment. Son engagement, sa passion pour la transmission et son regard éclairé sur les créations océaniennes marquent profondément l’identité du FIFO. L’hommage qui lui sera rendu entend célébrer son rôle essentiel dans la valorisation du documentaire océanien.
Polynésie La 1ère, un partenaire renforcé
Polynésie La 1ère réaffirme son soutien au festival en déployant un dispositif éditorial renforcé. Reportages, interviews, émissions spéciales et couverture quotidienne permettront de mettre en lumière les questions sociétales, culturelles et environnementales soulevées par les films en sélection. Une manière d’accompagner le festival tout en rendant ses contenus accessibles au plus grand nombre.
Un jury international engagé et représentatif de l’Océanie
La présidence du FIFO 2026 a été confiée à Aaron Salā, personnalité hawaiienne reconnue, ardent défenseur du tourisme régénératif et de la transmission des savoirs autochtones.
Il sera entouré d’un jury composé d’experts, réalisateurs et professionnels océaniens : Anusha Duray, Stephen Stehlin, Delphine Ollier-Vindin, Tuarii Tracqui et Lucile Guichet.
Un ensemble de voix diverses, à l’image de la mosaïque culturelle du Pacifique et des regards multiples qui enrichissent la création audiovisuelle régionale.
Une sélection 2026 riche : 32 films retenus
Parmi 178 œuvres reçues, 32 films documentaires ont été retenus :
- 10 films en compétition,
- 15 films hors compétition,
- 7 courts-métrages dans la section Fenêtre-sur-courts.
Sans thématique imposée, cette édition met en avant trois grands axes :
• Des enjeux sociétaux majeurs
Fractures de l’histoire coloniale, défense des environnements fragilisés, luttes territoriales et identitaires : autant de sujets qui traversent l’Océanie et nourrissent une réflexion collective.
• Des récits profondément humains
Portraits de femmes du Pacifique, quêtes de mémoire, réconciliations culturelles et reconnections familiales composent un éventail d’histoires sensibles et universelles.
• Une Océanie créative et en pleine mutation
Films expérimentaux, propositions artistiques audacieuses et exploration des imaginaires contemporains témoignent d’une scène documentaire en plein renouvellement.
Le Mini-Film Festival : valoriser les jeunes talents du fenua
La seconde édition du Mini-Film Festival, ouverte aux moins de 26 ans, est relancée. Ce dispositif vise à encourager la jeunesse polynésienne à s’exprimer à travers l’audiovisuel, soutenir l’émergence de nouveaux talents et nourrir la future génération de créateurs du Pacifique. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 16 janvier 2026.
Le FIFO 2026 s’annonce comme un rendez-vous incontournable, mêlant réflexion, transmission culturelle et créativité océanienne. Un festival plus que jamais essentiel pour comprendre et raconter les réalités multiples du Pacifique.














