A l'occasion de la Semaine des langues régionales qui se tient du 13 au 19 novembre, le pôle Outre-mer de France Télévisions propose depuis le 3 novembre dernier, un tour d'horizon de ses programmes en langues locales. La diversité des langues présentes sur les antennes et dans les programmes du Réseau des 1ère permet de s’adresser au plus grand nombre et de favoriser la pluralité des points de vue.
En Outre-mer, où les spécialistes recensent jusqu’à 54 langues locales, certaines davantage utilisées que le français, d’autres en péril car pratiquées par un nombre restreint de locuteurs, les langues locales véhiculent une histoire qu’il est de notre responsabilité de maintenir en vie. Le tahitien, le shimaoré, le shibushi, le créole des Antilles-Guyane, le créole réunionnais, le wallisien et le futunien font partie intégrante de l’identité de chaque territoire, et n’ont pas fini de rayonner sur Les 1ère.
Parlées de façon constante ou en alternance avec le français, les langues locales sont présentes dans un grand nombre de programmes en télévision et en radio. Les stations de Mayotte La 1ère, Polynésie La 1ère et Wallis et Futuna La 1ère diffusent des éditions spécifiques de leurs JT et bulletins météo en langue locale (créole, shimaoré, shibushi, tahitien, wallisien). Ainsi que des émissions hebdomadaires ou mensuelles (Ara Ora en Polynésie, Talanoa à Wallis ou Kala oi dala à Mayotte). D'autres genres participent à l'exposition des programmes en langue locale, à l'instar des magazines de société (Mana Tumu en Polynésie, Tandakayou en Guadeloupe), des émissions culturelles, musicales ou spectacles vivants (Heiva en Polynésie).
En Outre-mer, où les spécialistes recensent jusqu’à 54 langues locales, certaines davantage utilisées que le français, d’autres en péril car pratiquées par un nombre restreint de locuteurs, les langues locales véhiculent une histoire qu’il est de notre responsabilité de maintenir en vie. Le tahitien, le shimaoré, le shibushi, le créole des Antilles-Guyane, le créole réunionnais, le wallisien et le futunien font partie intégrante de l’identité de chaque territoire, et n’ont pas fini de rayonner sur Les 1ère.
Parlées de façon constante ou en alternance avec le français, les langues locales sont présentes dans un grand nombre de programmes en télévision et en radio. Les stations de Mayotte La 1ère, Polynésie La 1ère et Wallis et Futuna La 1ère diffusent des éditions spécifiques de leurs JT et bulletins météo en langue locale (créole, shimaoré, shibushi, tahitien, wallisien). Ainsi que des émissions hebdomadaires ou mensuelles (Ara Ora en Polynésie, Talanoa à Wallis ou Kala oi dala à Mayotte). D'autres genres participent à l'exposition des programmes en langue locale, à l'instar des magazines de société (Mana Tumu en Polynésie, Tandakayou en Guadeloupe), des émissions culturelles, musicales ou spectacles vivants (Heiva en Polynésie).
Au programme
Martinique la 1ère et le créole martiniquais
Dans le bassin atlantique, le créole vit comme jamais sur les antennes de Martinique La 1ère. En radio, l’un des ambassadeurs de la langue est le programme Kréyol la sé nou dont l’objectif est de valoriser la culture créole. Au programme : expressions savoureuses, apprentissage de la graphie, découvertes littéraires, infos insolites...
En télévision, les téléspectateurs peuvent aussi prendre un bain de culture créole avec Ziétaj, avec Jessica Joly. À chaque émission, la lumière est faite sur une personnalité locale de l'île. À travers leurs regards se dévoile leur Martinique lors d’un entretien exclusivement en créole, qui se déroule dans différents lieux qui ont marqué leur parcours.
Guadeloupe La 1ère et le créole guadeloupéen
De son côté, Guadeloupe La 1ère fait rythmer créole et ancrage local. Dans le magazine Tandakayou, présenté par Rémy Senneville, des personnalités font découvrir aux téléspectateurs leur passion. Un point commun les unit tous : le créole.
Sur les ondes, Bèlbonjou !, présenté par Edwina Nasso, est un espace de conseils utiles et pratiques où, dans une ambiance conviviale, les invités s’expriment en créole et en français. Enfin, dans la foulée du JT de 19.30, la rédaction propose Nouvèl Kréyol, un condensé de l’actualité du jour en créole diffusé également sur les réseaux sociaux et sur le site de Guadeloupe La 1ère.
Dans le bassin atlantique, le créole vit comme jamais sur les antennes de Martinique La 1ère. En radio, l’un des ambassadeurs de la langue est le programme Kréyol la sé nou dont l’objectif est de valoriser la culture créole. Au programme : expressions savoureuses, apprentissage de la graphie, découvertes littéraires, infos insolites...
En télévision, les téléspectateurs peuvent aussi prendre un bain de culture créole avec Ziétaj, avec Jessica Joly. À chaque émission, la lumière est faite sur une personnalité locale de l'île. À travers leurs regards se dévoile leur Martinique lors d’un entretien exclusivement en créole, qui se déroule dans différents lieux qui ont marqué leur parcours.
Guadeloupe La 1ère et le créole guadeloupéen
De son côté, Guadeloupe La 1ère fait rythmer créole et ancrage local. Dans le magazine Tandakayou, présenté par Rémy Senneville, des personnalités font découvrir aux téléspectateurs leur passion. Un point commun les unit tous : le créole.
Sur les ondes, Bèlbonjou !, présenté par Edwina Nasso, est un espace de conseils utiles et pratiques où, dans une ambiance conviviale, les invités s’expriment en créole et en français. Enfin, dans la foulée du JT de 19.30, la rédaction propose Nouvèl Kréyol, un condensé de l’actualité du jour en créole diffusé également sur les réseaux sociaux et sur le site de Guadeloupe La 1ère.
Guyane La 1ère et le créole guyanais
Les antennes de Guyane La 1ère vivent au rythme du pays avec un rayonnement au-delà du Maroni et de l’Oyapock. Et c’est donc tout naturellement que le bilinguisme s’est installé dans les différents programmes en radio et en télévision.
En radio, dans An Nou Pran Tan, Viviane Émigré invite les auditeurs à faire une pause en toute simplicité pour échanger dans une ambiance qui incite à s’exprimer en créole. Dans Kawaï, Hervé Jean-Charles part à la rencontre des talents et personnalités guyanaises du grand pays amazonien. Et c’est très spontanément que les échanges se font dans les deux langues. Toujours en radio, l’émission Annou Alé Lagwiyann est un voyage immersif au sein des textes et des mélodies caribéennes pour apprendre et se familiariser avec le créole.
Réunion La 1ère et le créole réunionnais
Le bilinguisme est naturel et présent en télévision comme en radio. La plupart des journalistes et des animateurs maîtrisent la langue « péi » et n’hésitent pas à « switcher » de langue selon la situation. Ainsi, dans Sobatkoz, le magazine mensuel de la rédaction télé diffusé simultanément en radio, invités comme journalistes s’expriment en créole et en français. Et dans la rubrique d’info Kozman Marmay, les enfants prennent la parole dans les deux langues.
Certains programmes donnent toute leur place au créole. C’est le cas du magazine Sé Zot Ki Koz, dont le guide, Ras Buna, va à la rencontre des « z’habitants » de l’île intense. Idem en radio pour la chronique « Objets de mémoire », qui retrace les histoires et confidences autour d’objets du passé.
Mayotte La 1ère et le shimaoré
Mayotte La 1ère s'adresse à ses publics en français, en shimaoré, la première langue maternelle des Mahorais, et parfois en shibushi. Des émissions sont produites uniquement en shimaoré, comme Mahabari, le journal d’information du soir, particulièrement suivi. Parmi les programmes télé ou en radio filmés présentés par des animateurs et journalistes bilingues – ou même trilingues –, on peut citer L’invité de la semaine, Kala Oi Dala, Place Publique, Maesha.
En radio, une chronique accompagne les auditeurs dans la meilleure compréhension de leur langue locale : Kalima présente quotidiennement un mot en shimaoré avec sa définition, son lexique, son étymologie, ses synonymes, ses homonymes…
Polynésie La 1ère et le tahitien
Sur Polynésie La 1ère, le tahitien irrigue tous les programmes. En radio, de multiples créneaux bilingues viennent rythmer la journée : chroniques, jeux en direct, antennes libres pour laisser s’exprimer les habitants…
En télévision, le Ve’a Tahiti (journal en tahitien) est le journal le plus regardé du pays. Parmi les programmes emblématiques, Mana Tumu, proposé en tahitien et sous-titré en français, invite le téléspectateur à suivre le présentateur Lorenzo Marama dans sa découverte des îles et de leurs spécificités à travers l’histoire de leurs habitants et de leur culture.
Et pour aller plus loin dans l’apprentissage de la langue, il est possible de suivre tous les samedis le récit d’une légende polynésienne avec l’intervention de trois académiciennes de l’archipel. Certaines cases radio se déroulent entièrement en tahitien. C’est par exemple le cas des flashs d’info locale, de la météo ou encore du JT télé diffusé aussi sur les ondes.
Les antennes de Guyane La 1ère vivent au rythme du pays avec un rayonnement au-delà du Maroni et de l’Oyapock. Et c’est donc tout naturellement que le bilinguisme s’est installé dans les différents programmes en radio et en télévision.
En radio, dans An Nou Pran Tan, Viviane Émigré invite les auditeurs à faire une pause en toute simplicité pour échanger dans une ambiance qui incite à s’exprimer en créole. Dans Kawaï, Hervé Jean-Charles part à la rencontre des talents et personnalités guyanaises du grand pays amazonien. Et c’est très spontanément que les échanges se font dans les deux langues. Toujours en radio, l’émission Annou Alé Lagwiyann est un voyage immersif au sein des textes et des mélodies caribéennes pour apprendre et se familiariser avec le créole.
Réunion La 1ère et le créole réunionnais
Le bilinguisme est naturel et présent en télévision comme en radio. La plupart des journalistes et des animateurs maîtrisent la langue « péi » et n’hésitent pas à « switcher » de langue selon la situation. Ainsi, dans Sobatkoz, le magazine mensuel de la rédaction télé diffusé simultanément en radio, invités comme journalistes s’expriment en créole et en français. Et dans la rubrique d’info Kozman Marmay, les enfants prennent la parole dans les deux langues.
Certains programmes donnent toute leur place au créole. C’est le cas du magazine Sé Zot Ki Koz, dont le guide, Ras Buna, va à la rencontre des « z’habitants » de l’île intense. Idem en radio pour la chronique « Objets de mémoire », qui retrace les histoires et confidences autour d’objets du passé.
Mayotte La 1ère et le shimaoré
Mayotte La 1ère s'adresse à ses publics en français, en shimaoré, la première langue maternelle des Mahorais, et parfois en shibushi. Des émissions sont produites uniquement en shimaoré, comme Mahabari, le journal d’information du soir, particulièrement suivi. Parmi les programmes télé ou en radio filmés présentés par des animateurs et journalistes bilingues – ou même trilingues –, on peut citer L’invité de la semaine, Kala Oi Dala, Place Publique, Maesha.
En radio, une chronique accompagne les auditeurs dans la meilleure compréhension de leur langue locale : Kalima présente quotidiennement un mot en shimaoré avec sa définition, son lexique, son étymologie, ses synonymes, ses homonymes…
Polynésie La 1ère et le tahitien
Sur Polynésie La 1ère, le tahitien irrigue tous les programmes. En radio, de multiples créneaux bilingues viennent rythmer la journée : chroniques, jeux en direct, antennes libres pour laisser s’exprimer les habitants…
En télévision, le Ve’a Tahiti (journal en tahitien) est le journal le plus regardé du pays. Parmi les programmes emblématiques, Mana Tumu, proposé en tahitien et sous-titré en français, invite le téléspectateur à suivre le présentateur Lorenzo Marama dans sa découverte des îles et de leurs spécificités à travers l’histoire de leurs habitants et de leur culture.
Et pour aller plus loin dans l’apprentissage de la langue, il est possible de suivre tous les samedis le récit d’une légende polynésienne avec l’intervention de trois académiciennes de l’archipel. Certaines cases radio se déroulent entièrement en tahitien. C’est par exemple le cas des flashs d’info locale, de la météo ou encore du JT télé diffusé aussi sur les ondes.
Wallis-et-Futuna La 1ère et le wallisien et futunien
Wallis-et-Futuna La 1ère a à cœur, à travers ses programmes et sa production de contenus, d’expliquer et de décrypter une société traditionnelle en pleine mutation.
À 19.15, le journal Talalogo Faka Uvea, présenté par Telesia Moeliku ou Malia Siuli, d’une durée de 16 minutes en wallisien et en futunien, propose une information de qualité. Le magazine Talanoa, rendez-vous quotidien présenté par Malia Nive Kulikovi, crée du lien social en ouvrant un nouvel espace de parole à l'ensemble des populations des îles. Plusieurs rendez-vous sont en wallisien ou en futunien, comme la météo avec Velonika et Fetu’u ou encore Filifaiva, émission musicale présentée par Ipolito qui fait voyager nos publics à travers les mélodies issues du fenua et celles de nos voisins du bassin Pacifique.
En radio, plusieurs rendez-vous se déclinent en wallisien et futunien. De Te talalogo, le journal en wallisien, en passant par la matinale en radio filmée. Dans le monde océanien, parler wallisien ou futunien sur nos antennes est une richesse tout aussi précieuse à conserver que la nécessité de parler le français. À l’antenne, passer du wallisien au futunien ou au français se fait tout naturellement, comme pour conjuguer le bien vivre ensemble.
Wallis-et-Futuna La 1ère a à cœur, à travers ses programmes et sa production de contenus, d’expliquer et de décrypter une société traditionnelle en pleine mutation.
À 19.15, le journal Talalogo Faka Uvea, présenté par Telesia Moeliku ou Malia Siuli, d’une durée de 16 minutes en wallisien et en futunien, propose une information de qualité. Le magazine Talanoa, rendez-vous quotidien présenté par Malia Nive Kulikovi, crée du lien social en ouvrant un nouvel espace de parole à l'ensemble des populations des îles. Plusieurs rendez-vous sont en wallisien ou en futunien, comme la météo avec Velonika et Fetu’u ou encore Filifaiva, émission musicale présentée par Ipolito qui fait voyager nos publics à travers les mélodies issues du fenua et celles de nos voisins du bassin Pacifique.
En radio, plusieurs rendez-vous se déclinent en wallisien et futunien. De Te talalogo, le journal en wallisien, en passant par la matinale en radio filmée. Dans le monde océanien, parler wallisien ou futunien sur nos antennes est une richesse tout aussi précieuse à conserver que la nécessité de parler le français. À l’antenne, passer du wallisien au futunien ou au français se fait tout naturellement, comme pour conjuguer le bien vivre ensemble.
Et sur La1ere.fr : l'offre numérique Outre-mer
Créolisation du monde : sommes-nous tous devenus créoles ? - Poadcast inédit
Conçu et animé par Thomas Baumgartner
Créole, créolisation… Ces mots ont voyagé, changé d’ampleur, ces dernières années. Le monde est en train de se métisser, pas seulement avec l’accélération de la mondialisation depuis quelques dizaines d’années, mais depuis les grandes explorations du XVe siècle. Ce podcast apportera un décryptage à travers la parole d’historiens et de sociologues contemporains, d’anthropologues, d’économistes et de géopolitologues, et permettra de mettre en perspective les notions de créolité vs créolisation.
Épisode 1
Créolité, créolisation, métissage : de quoi on parle ? Retour sur les éléments essentiels du débat… Définitions, évolution, réception des termes. Un croisement de propos qui se complètent.
Conçu et animé par Thomas Baumgartner
Créole, créolisation… Ces mots ont voyagé, changé d’ampleur, ces dernières années. Le monde est en train de se métisser, pas seulement avec l’accélération de la mondialisation depuis quelques dizaines d’années, mais depuis les grandes explorations du XVe siècle. Ce podcast apportera un décryptage à travers la parole d’historiens et de sociologues contemporains, d’anthropologues, d’économistes et de géopolitologues, et permettra de mettre en perspective les notions de créolité vs créolisation.
Épisode 1
Créolité, créolisation, métissage : de quoi on parle ? Retour sur les éléments essentiels du débat… Définitions, évolution, réception des termes. Un croisement de propos qui se complètent.
Annou Alé - Poadcast inédit
Sur une idée de Nicolas Benoît et Arnauld Rosine
Écrits par Aude Désiré & Rodman, Manuela Antoine & Bobi, Toni Mango & Mat Le Buzz
Joués par Firmine Richard, Erwan Szejnok, Yasmina Ho-You-Fat, Ricky Tribord, Mylène Wagram
Annou Alé vous propose d'apprendre le créole de la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, en s’appuyant sur des chansons (de Malavoi à Kalash en passant par Admiral T, Kassav, Tedjee et Hortensia) et des proverbes étonnants et poétiques. Ces modules immersifs de 10 minutes sont incarnés par un binôme original : un professeur de créole (Manuela Antoine, Toni Mango, Aude Désiré) et un influenceur (Bobi, Rodman, Mat Le Buzz). Un voyage ludique au sein des textes et des mélodies caribéennes ainsi qu’un partage des philosophies de vie créoles, pour apprendre en s’amusant, comprendre, au-delà de la langue, la culture créole et son imaginaire.
Épisode 1 : Annou Alé, créole guadeloupéen. L'humoriste Mat Le Buzz et l'enseignant certifié de créole en collège et à l’université Toni Mango nous emmènent dans l’univers de la langue guadeloupéenne avec la chanson mythique qui a véritablement lancé la carrière internationale de Kassav’ : Zouk la sé sèl médikaman nou ni, et le proverbe populaire « Ayen san penn, sé zyé ki lach » (Seul le travail paye, il ne faut pas craindre l’effort).
Un air de Glissant - Programme court inédit
Imaginés par Gilles Elie-Dit-Cosaque
Graphistes/Réalisateurs Alain Bidard, Gilles Elie-Dit-Cosaque, Julie de Halleux, Raphaëlle Hayot, Florent Lazare, Marie Mérigot, Olivier Patté, Valérie Pirson, Singeon et Ange Zéphyr
Voix off Alex Descas
Découvrez l'univers poétique et fascinant d'Édouard Glissant – grand romancier et philosophe martiniquais, lauréat du prix Renaudot en 1958 et finaliste pour le prix Nobel de littérature en 1992 – à travers une série inédite de films courts d'animation.
À partir d’une sélection de textes soigneusement choisis, dix graphistes ultramarins aux styles différents ont eu carte blanche pour réinterpréter visuellement l'œuvre d'Édouard Glissant. Une animation graphique comme un mode d’expression évident, pour sa richesse, sa capacité à réveiller et révéler les imaginaires. Une animation créole moderne tel un prolongement de la pensée du poète.
Créole dans le sens où l'écrivain l’entend : « née des données du monde absolument hétérogènes les unes par rapport aux autres, se rencontrant dans un lieu et dans un temps donné et qui, à une vitesse foudroyante, fabriquent une nouvelle donnée culturelle complexe et multiple ».
Le monde poétique et universel d'Édouard Glissant en dix poèmes visuels émouvants, amusants, surréalistes, sombres et lumineux.
Sur une idée de Nicolas Benoît et Arnauld Rosine
Écrits par Aude Désiré & Rodman, Manuela Antoine & Bobi, Toni Mango & Mat Le Buzz
Joués par Firmine Richard, Erwan Szejnok, Yasmina Ho-You-Fat, Ricky Tribord, Mylène Wagram
Annou Alé vous propose d'apprendre le créole de la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, en s’appuyant sur des chansons (de Malavoi à Kalash en passant par Admiral T, Kassav, Tedjee et Hortensia) et des proverbes étonnants et poétiques. Ces modules immersifs de 10 minutes sont incarnés par un binôme original : un professeur de créole (Manuela Antoine, Toni Mango, Aude Désiré) et un influenceur (Bobi, Rodman, Mat Le Buzz). Un voyage ludique au sein des textes et des mélodies caribéennes ainsi qu’un partage des philosophies de vie créoles, pour apprendre en s’amusant, comprendre, au-delà de la langue, la culture créole et son imaginaire.
Épisode 1 : Annou Alé, créole guadeloupéen. L'humoriste Mat Le Buzz et l'enseignant certifié de créole en collège et à l’université Toni Mango nous emmènent dans l’univers de la langue guadeloupéenne avec la chanson mythique qui a véritablement lancé la carrière internationale de Kassav’ : Zouk la sé sèl médikaman nou ni, et le proverbe populaire « Ayen san penn, sé zyé ki lach » (Seul le travail paye, il ne faut pas craindre l’effort).
Un air de Glissant - Programme court inédit
Imaginés par Gilles Elie-Dit-Cosaque
Graphistes/Réalisateurs Alain Bidard, Gilles Elie-Dit-Cosaque, Julie de Halleux, Raphaëlle Hayot, Florent Lazare, Marie Mérigot, Olivier Patté, Valérie Pirson, Singeon et Ange Zéphyr
Voix off Alex Descas
Découvrez l'univers poétique et fascinant d'Édouard Glissant – grand romancier et philosophe martiniquais, lauréat du prix Renaudot en 1958 et finaliste pour le prix Nobel de littérature en 1992 – à travers une série inédite de films courts d'animation.
À partir d’une sélection de textes soigneusement choisis, dix graphistes ultramarins aux styles différents ont eu carte blanche pour réinterpréter visuellement l'œuvre d'Édouard Glissant. Une animation graphique comme un mode d’expression évident, pour sa richesse, sa capacité à réveiller et révéler les imaginaires. Une animation créole moderne tel un prolongement de la pensée du poète.
Créole dans le sens où l'écrivain l’entend : « née des données du monde absolument hétérogènes les unes par rapport aux autres, se rencontrant dans un lieu et dans un temps donné et qui, à une vitesse foudroyante, fabriquent une nouvelle donnée culturelle complexe et multiple ».
Le monde poétique et universel d'Édouard Glissant en dix poèmes visuels émouvants, amusants, surréalistes, sombres et lumineux.