Le Tribunal de Grande Instance de Cayenne a prononcé la liquidation judiciaire du journal guyanais la Semaine Guyanaise. Cette décision fait suite au jugement d'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire prononcé le 21 janvier 2015 par le TGI de Cayenne.
L'hebdomadaire d'information créé en 1980 par Alain Chaumet, s'est arrêté définitivement ce dimanche 31 mai 2015. L'imprimerie RGI qui éditait le titre a aussi été mise en liquidation judiciaire mais contrairement au journal, elle fait l'objet d'une reprise par des propriétaires dont les noms ne sont pas à l'heure actuelle révélés.
Ventes en perte de vitesse, difficultés financières, changement de direction avec l'arrivée Vanessa Chaumet Chang-Hing-Wing fille du créateur du journal, arrivée de nouveaux actionnaires au capital, refonte de la ligne éditoriale, graves accusations de censure et d'atteinte à la liberté de la presse, éclatement progressif de la rédaction avec les départs de journalistes et photographe de presse, rappels au respect du code du travail et de la convention collective des journalistes, condamnations en justice, au fil des années plusieurs évènements présageaient de la très mauvaise posture de l'hebdomadaire.
Actuellement cours de liquidation judiciaire, l'annonce aux salariés de l'arrêt du journal a été rendue publique par les médias locaux, à la plus grande surprise des derniers employés toujours présents dans l'entreprise bien qu'ils ne percevaient pas, à la date de la prononciation de la liquidation par le TGI de Cayenne, leurs salaires pour les mois d'avril et mai 2015. C'est le site Guyaweb qui révélait en exclusivité ce jeudi dans ses colonnes l'information de la triste fin du célèbre hebdo TV guyanais de la rue Pasteur.
L'arrêt de l'hebdomadaire la Semaine Guyanaise remet tristement au devant de la scène la délicate question de la situation de la presse et les médias de Guyane. Car un journal en moins, c'est aussi de la pluralité de l'information en moins, dans le département.
L'hebdomadaire d'information créé en 1980 par Alain Chaumet, s'est arrêté définitivement ce dimanche 31 mai 2015. L'imprimerie RGI qui éditait le titre a aussi été mise en liquidation judiciaire mais contrairement au journal, elle fait l'objet d'une reprise par des propriétaires dont les noms ne sont pas à l'heure actuelle révélés.
Ventes en perte de vitesse, difficultés financières, changement de direction avec l'arrivée Vanessa Chaumet Chang-Hing-Wing fille du créateur du journal, arrivée de nouveaux actionnaires au capital, refonte de la ligne éditoriale, graves accusations de censure et d'atteinte à la liberté de la presse, éclatement progressif de la rédaction avec les départs de journalistes et photographe de presse, rappels au respect du code du travail et de la convention collective des journalistes, condamnations en justice, au fil des années plusieurs évènements présageaient de la très mauvaise posture de l'hebdomadaire.
Actuellement cours de liquidation judiciaire, l'annonce aux salariés de l'arrêt du journal a été rendue publique par les médias locaux, à la plus grande surprise des derniers employés toujours présents dans l'entreprise bien qu'ils ne percevaient pas, à la date de la prononciation de la liquidation par le TGI de Cayenne, leurs salaires pour les mois d'avril et mai 2015. C'est le site Guyaweb qui révélait en exclusivité ce jeudi dans ses colonnes l'information de la triste fin du célèbre hebdo TV guyanais de la rue Pasteur.
L'arrêt de l'hebdomadaire la Semaine Guyanaise remet tristement au devant de la scène la délicate question de la situation de la presse et les médias de Guyane. Car un journal en moins, c'est aussi de la pluralité de l'information en moins, dans le département.
