Quand on lit ce genre d’annonces, ça sonne juste, mais dans la réalité ça coince souvent. J’ai bossé sur un tournage, pas dans une cave, pas non plus à la télé nationale — un plateau classique, avec des gens censés être pros. Et pourtant, les réflexions pourries, les regards collants, les “c’est pour rire”... Tu dis rien. Tu souris par réflexe. Tu t’éteins petit à petit. Que le secteur décide enfin de bouger, c’est quelque chose. Pas une révolution, mais un début. Faut juste que ça reste pas coincé dans les communiqués. J’ai rencontré une réalisatrice sur
www.mytilene.fr qui a tout quitté après deux ans à se taire. Maintenant elle fait des courts-métrages sur ce qu’elle a vécu. Voilà ce qu’on devrait montrer.