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Presse: Saint-Martin et Saint-Barthélémy privés de journaux


Rédigé le Vendredi 21 Août 2015 à 11:41 |



Presstalis, distributeur exclusif de la presse française en outre-mer, et la Messagerie Caribéenne de Presse (MCDP) qui lui sert de relais dans ces îles antillaises ont annoncé la tenue d'une réunion le 28 août à Paris pour régler leur conflit suite à l'arrêt des livraisons de la presse nationale à Saint-Martin et Saint-Barthélemy depuis deux semaines.
Dans les 14 points de vente de Saint-Martin, et dans les deux de Saint-Barthélémy, il est impossible de trouver Le Monde, L'Equipe, L'Express, ni aucun autre titre de presse livré par avion.
Etant donnés les délais d'acheminement par voie maritime qui dure environ 3 semaines, les deux îles pourraient être privées de tous les titres de presse nationale à la fin de la semaine prochaine.
Pour justifier sa décision d'arrêter les livraisons, Presstalis invoque "les impayés" de son ancienne filiale, la Messagerie Caribéenne de Presse (MCDP), basée à Saint-Martin mais qui sert les deux îles.
"La distribution, c'est une chaîne. Quand un maillon fait défaut, on ne peut pas continuer à envoyer du papier sans qu'il ne soit financé en retour.
Quand une grosse partie du chiffre d'affaires est due, on ne peut pas faire plus," a expliqué Carine Nevejans, directrice commerciale de Presstalis pour les marchés internationaux et d'outre-mer.
Selon Yves Blanchet, Gérant de la MCDP, les difficultés financières s'expliquent par la baisse des ventes et la hausse des prix due à la fin décidée par Presstalis, il y a quelques années, de la péréquation qui permettait de compenser les coûts élevés d'acheminement.
"Dès 2009, nous avons alerté Presstalis pour leur dire que ça ne pouvait plus durer", proteste Yves Blanchet. Depuis, la MCDP demandé à être livrée à Paris et à "s'occuper intégralement du transport vers Saint-Martin", ce qui leur a été refusé par Presstalis. Pourtant, assure M. Blanchet, "nous pouvons négocier de meilleurs tarifs".
La MCDP demande également à pouvoir choisir les titres et le nombre d'exemplaires qui lui sont envoyés, pour réduire les invendus et alléger la note des éditeurs.

Source: Jean Marc Morandini


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