À l'occasion de la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement célébrée le 21 mai, le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a adopté le 15 mai dernier, plusieurs délibérations majeures en faveur de la culture et de la création artistique. Ces textes visent à professionnaliser les artistes, intégrer davantage l’art dans l’espace public, et renforcer la gouvernance des institutions culturelles.
Le premier texte voté marque une avancée historique pour les professionnels de la culture : la reconnaissance des professions artistiques en Nouvelle-Calédonie. Grâce à la mise en place d’une carte d’artiste, deux statuts sont désormais distingués : celui d’artiste professionnel, pour les créateurs exerçant depuis au moins trois ans, et celui d’artiste émergent, destiné aux talents en devenir ou récemment formés. Cette carte permettra un meilleur accès aux marchés publics, aux événements culturels, et facilitera la structuration du secteur.
Un répertoire des artistes sera tenu par la Direction de la culture, de la condition féminine et de la citoyenneté (DCCFC), tandis qu’un comité consultatif supervisera les attributions, suspensions et retraits de ces cartes.
Autre mesure phare : l’instauration du dispositif « 1 % culturel et patrimonial », inspiré du modèle hexagonal. Il impose qu’au moins 1 % du coût d’investissement des bâtiments publics (au-delà de 50 millions de francs CFP) soit consacré à la commande d’œuvres d’art. Les artistes concernés devront détenir la carte d’artiste professionnel, assurant ainsi la qualité et la reconnaissance des créateurs impliqués.
L’objectif est triple : faire de la culture un vecteur d’inclusion sociale, soutenir la création artistique, et rendre visible l’art dans l’espace public.
Le troisième texte concerne la composition des conseils d’administration des établissements culturels publics tels que l’Académie des langues kanak (ALK), l’Agence de développement de la culture kanak – Centre culturel Tjibaou (ADCK-CCT), la Bibliothèque Bernheim et le Conservatoire de musique et de danse, désormais rebaptisé Conservatoire des arts de la Nouvelle-Calédonie.
Désormais, chaque conseil intégrera des représentants des provinces, de la Nouvelle-Calédonie, des associations de maires, ainsi que du personnel, tout en maintenant des représentants coutumiers pour certains établissements.
Ces mesures s’inscrivent dans la continuité des Assises de la culture de 2019, et traduisent la volonté du gouvernement de valoriser les expressions culturelles locales, en lien avec la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle. À cela s’ajoute une nouvelle loi du pays sur l’exploitation cinématographique, visant à garantir l’accès au 7e art pour tous et à soutenir les exploitants de salles.
En clôture de séance, Mickaël Forrest, membre du gouvernement chargé de la culture, a salué la mémoire de Jean-Luc Marengo, fondateur de Zik Rézo, et de Marie-Angèle Koteureu, artistes et bâtisseurs de ponts culturels, pour leur engagement exemplaire.
Le premier texte voté marque une avancée historique pour les professionnels de la culture : la reconnaissance des professions artistiques en Nouvelle-Calédonie. Grâce à la mise en place d’une carte d’artiste, deux statuts sont désormais distingués : celui d’artiste professionnel, pour les créateurs exerçant depuis au moins trois ans, et celui d’artiste émergent, destiné aux talents en devenir ou récemment formés. Cette carte permettra un meilleur accès aux marchés publics, aux événements culturels, et facilitera la structuration du secteur.
Un répertoire des artistes sera tenu par la Direction de la culture, de la condition féminine et de la citoyenneté (DCCFC), tandis qu’un comité consultatif supervisera les attributions, suspensions et retraits de ces cartes.
Autre mesure phare : l’instauration du dispositif « 1 % culturel et patrimonial », inspiré du modèle hexagonal. Il impose qu’au moins 1 % du coût d’investissement des bâtiments publics (au-delà de 50 millions de francs CFP) soit consacré à la commande d’œuvres d’art. Les artistes concernés devront détenir la carte d’artiste professionnel, assurant ainsi la qualité et la reconnaissance des créateurs impliqués.
L’objectif est triple : faire de la culture un vecteur d’inclusion sociale, soutenir la création artistique, et rendre visible l’art dans l’espace public.
Le troisième texte concerne la composition des conseils d’administration des établissements culturels publics tels que l’Académie des langues kanak (ALK), l’Agence de développement de la culture kanak – Centre culturel Tjibaou (ADCK-CCT), la Bibliothèque Bernheim et le Conservatoire de musique et de danse, désormais rebaptisé Conservatoire des arts de la Nouvelle-Calédonie.
Désormais, chaque conseil intégrera des représentants des provinces, de la Nouvelle-Calédonie, des associations de maires, ainsi que du personnel, tout en maintenant des représentants coutumiers pour certains établissements.
Ces mesures s’inscrivent dans la continuité des Assises de la culture de 2019, et traduisent la volonté du gouvernement de valoriser les expressions culturelles locales, en lien avec la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle. À cela s’ajoute une nouvelle loi du pays sur l’exploitation cinématographique, visant à garantir l’accès au 7e art pour tous et à soutenir les exploitants de salles.
En clôture de séance, Mickaël Forrest, membre du gouvernement chargé de la culture, a salué la mémoire de Jean-Luc Marengo, fondateur de Zik Rézo, et de Marie-Angèle Koteureu, artistes et bâtisseurs de ponts culturels, pour leur engagement exemplaire.
